Green

Takesada MATSUTANI

Résonance de  la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon
Exposition du 18 septembre au 5 octobre 2019 au loft 4.40 a Lyon

Takesada MATSUTANI au Centre Pompidou a Paris du 25 juin au 23 septembre 2019


Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka-Paris
Extrait de l’exposition du 8 septembre au 27 octobre 2018 – Gravures


Matsutani Takesada se forme d’abord à la peinture traditionnelle japonaise Nihonga mais développe rapidement un intérêt pour l’art abstrait. Eminent représentant de l’art contemporain japonais, il fait partie du groupe d’avant-garde GUTAI.
Le travail créatif de Matsutani explore des techniques variées, notamment avec une utilisation unique de la colle vinylique et du graphite, les outils de prédilection de l’artiste, ou la conception d’installations monumentales et de performances. Mais la pratique de l’estampe est restée au fil des années l’un des domaines favoris de Matsutani, et a également donné lieu à des collaborations régulières avec des éditeurs et auteurs pour la production de livres d’artistes.
GUTAI était un groupe d’avant-garde formé en 1954 dans la région du Kansai, dont Osaka est la capitale par un ensemble de jeunes artistes. L’association était dirigée par le peintre pionnier de l’art abstrait Jirô Yoshihara (elle a été dissoute en 1972). Le nom “Gutai” était destiné à “présenter des preuves concrètes que notre esprit est libre”. La signification littérale du mot “gutai” est “concret”. Yoshihara exigeait sans relâche des membres un art n’ayant jamais existé et de nature abstraite. Il a organisé de nombreuses expositions et événements dans des parcs, sur scène et même dans le ciel. Les artistes ont réagi en produisant une succession d’œuvres créatives et innovantes enracinées empreintes d’idées fantastiques. Bien que les activités des artistes aient été, à l’époque, largement ignorées au Japon, le groupe a été acclamé à l’étranger et le nom « GUTAI » a été largement reconnu dans le monde de l’art occidental à la fin des années 50.

GALERIE 48

Biographie

Né à Osaka, Japon en 1937, vit et travaille à Paris, France.

1954 Entre dans la classe de peinture japonaise (Nihonga) de l’École Municipal des arts de l’artisanat d’Osaka
années 50 Une tuberculose le contraint à arrêter l’école. Il étudie en autodidacte
1960 Commence à participer aux expositions de Gutai
1963 Invité à devenir membre de Gutai
Part pour la France grâce à une bourse, le Grand Prix de l’Institut Franco-Japonais et du journal Mainichi, donnant droit à une subvention du gouvernement français
1967 Entre dans l’Atelier 17, atelier de gravure et Eaux-fortes de Stanley William Hayter à Paris. Devient l’assistant de Hayter
1970 Rejoint l’atelier de sérigraphie créé par son épouse Kate Van Houten et leur amie Lorna Taylor
Ses créations
1960 – 1967 Gutai : Matsutani couvre des toiles aux volumes organiques impressionnants et sensuels, faits d’adhésif vinylique gonflé
1968 – 1978 Hard Edge : Matsutani expérimente la gravure et la peinture avec des formes clairement définies, des lignes et des couleurs vives sur des surfaces plates. Ces travaux s’étendent sur une échelle immense du plus grand au plus petit
1976 – présent Graphite : À partir des années 1980, Matsutani se concentre sur le noir et blanc en revenant à des volumes d’adhésif vinylique recouvert de coups de crayon au graphite. Il travaille sur de grandes surfaces : le geste créatif devient une performance
Expositions personnelles 2018 – 2007 (sélection)

Matsutani participe à toutes les expositions du groupe de Gutai du 1960 au 1972.
Depuis sa première exposition personnelle en 1963 à Osaka, Japon, il entreprend une carrière internationale qui lui vaut un grand renom. Ses peintures sont représentées aujourd’hui en permanence en France, en Europe, au Japon, en Amérique du Sud et du Nord.

2019 du 26 juin au 23 sep. Une présentation des œuvres de Takesada MATSUTANI, Centre Pompidou, Paris
2018 “Matsutani – Van Houten, Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka–Paris» GALERIE 48, Lyon, France
«Matsutani: Selected Works 1972-2017″ Galerie Bergamin & Gomide, Sao Paulo, Brésil
“Confluence, Takesada Matsutani & Aliska Lahusen” Manggha Museum of Japanese Art and Technology, Cracovie, Pologne
2017 Galerie Hauser & Wirth, Los Angeles, Etats-Unis
2016 Galerie Hauser & Wirth, Zurich, Suisse
“Matsutani – New Prints” Yoshiaki Inoue Gallery, Osaka, Japon
“Dix ans de projet visuels de Matsutani” Art Space Kan, Kyoto, Japon
Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
2015 Art Basel Hong Kong, Galerie Yamaki Fine Art, Hong Kong
Galerie Hauser & Wirth, New York, États-Unis
“Matsutani Currents” Otani Memorial Art Museum, Nishinomiya city, Osaka
2013 “A Matrix” Galerie Hauser & Wirth, Londres, Royaume-Uni
“Matsutani Gutai Spirit Forever” Galerie Richard, New York
2012 Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
“Matsutani-Des années 60 à nos jours” Galerie Richard, Paris
“Around the Circle III” Galerie LADS, Osaka, Japon
Galerie Jean Greset, Besançon, France
2011 “Around the Circle” Cohju Contemporary Art, Kyôto, Japon
“Around the Circle” Galerie Horizon, Colera, Espagne
2010 Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
“Stream” Musée d’Art Moderne, Kamakura, Japon
Galerie Faider, Bruxelles, Belgique
2009 Galerie Friedrich Müller, Francfort, Allemagne
Galerie Tamura, Hiroshima, Japon
2008 Galerie Negen Punt Negen, Roeselare, Belgique
2007 “Matsutani-Rétrospective” Centre culturel André Malraux, Agen, France
Expositions collectives 2017-2010 (sélection)
2017 “Viva Arte Viva”  5ème Biennale de Venise, Italie
Salon, Hauser & Wirth, Zürich, Suisse
“Graphite Works” Taka Ishii Gallery, New York, Etats-Unis
2016 “A Feverish Era: Art Informel and the Expansion of Japanese Artistic Expression in the ‘50s and ‘60s” Musée National d’Art Moderne, Kyôto
“A Feverish Era in Japanese Art ..”  Bozar, Bruxelles, Belgique
“Painting into Tree Dimensions” Galerie Richard, Paris, France
“Secret of Black” Musée d’art de la préfecture de Hyogo, Kobe, Japon
“Les éditions Tandem, de la gravure au livre” Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Louvière, Belgique
2015 “Nouvelle présentation des collections modernes 1905-1960” Centre Pompidou, Paris, France
“Trois artistes japonais: Takesada Matsutani, Setsuko Nagasawa, Yoshimi Futamura” Château de Courcelles, Montigny-les-Metz, France
2014 “Japon” Abbaye Saint-André, Centre d’Art Contemporain, Meymac, France
Galerie des Collections, Musée National d’Art Moderne, Kyoto, Japon
“Made in Japan, l’art japonais dans les collections du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles” La Louvière, Belgique
“70 Combats pour la liberté” Le Radar-Espace d’art actuel, Bayeux, France
2013 “Sugai & Matsutani – Print Works” Musée d’art et d’histoire de la ville d’Ashiya, Japon
“Gutai: Splendid playground” Musée Solomon R.Guggenheim, New York
“Hors Frontières, Abstractions” Galerie Richard, Paris, France
“Gutai progress” Musée d’art et d’histoire de la ville d’Ashiya, Japon
2012 “Bogart, Gorchov, Matsutani – Painting Towards Three Dimensions” Galerie Richard, New York
“A Visual Essay on Gutai” Galerie Hauser & Wirth, New York, États-Unis
“Gutai: The Spirit of an Era” 5th Anniversary of The National Art Center Tokyo
“Interactions artistiques : le Kansai d’avant-garde” Otani Memorial Art Museum Nishinomiya city, Osaka, Japon
2011 “Matsutani x Ralphe Petty” Museum Haus Kasuya, Kanagawa, Japon
2010 “Art Japonais 1950-2010” The National Museum of Art, Ôsaka, Japon
Collections publiques (sélection)
Autriche Albertina
Royaume-uni Victoria and Albert Museum, Manchester Art Gallery
Dubai Solomon R.Guggenheim Museum, Dubai
Belgique Ministère de la Culture de Belgique
Bibliothèque royale de Belgique
Administration générale de la Culture
Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Etats-Unis Boston Public Library
New York Public Library. Museum of Art, Dallas. Free Library of Philadelphia
Lessing Rosenwald Chase Manhattan Bank, New York. Philippe Moris Inc
France Centre Pompidou, Paris
Bibliothèque Nationale de France
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée Cantini, Marseille
Ministère de la Culture et de la Communication
Fonds Départemental d’Art Contemporain. Conseil Géneral de Seine Saint-Denis
FRAC Midi-Pyrénées. IBM France Paris. Fondation DANAE
Bibliothèque municipale de Cagnes-sur-Mer, de Douai, de Mulhouse, de Rennes
Théâtre d’Evreux-Scène nationale (Installation)
Allemagne König-Braverei, Duisburg. Interglobal Industrieholding GmBh, Epstein
Suisse Ursula Hauser Foundation, Stans
Croatia Museum of Modern Art, Rijeka, ex-Yougoslavia
Pologne Muzeum Narodowe w Krakowie. Muzeum Sztuki w Lodzi
Norvège Nasjonalgalleriet
Finlande Nykytaiteen museo KIASMA
Israël Museum of Modern Art, Haifa
Japon The National Museum of Modern Art, Tokyo
Museum of Contemporary Art Tokyo
Metropolitan Museum of Tokyo. The National Museum of Art, Osaka
Osaka Contemporary Art Center. Otani Memorial Art Museum, Osaka
Osaka Prefecture. Tochigi Prefectural Museum of Fine Arts
The Miyagi Museum of Art. The Museum of Modern Art, Kamakura & Hayama
Kita Museum, Nara. Ashiya City Museum of Art & History
Himeji City Museum of Art. The Tokushima Modern Art Museum
Takamatsu City Museum of Art. Kitakyushu Municipal Museum of Art
Mie Prefectural Art Museum, Hyogo Prefectural Museum of Art
The Museum of Modern Art, Wakayama. The National Museum of Modern Art, Kyoto
Hiroshima City Museum of Contemporary Art
Tadao Ando Architect & Associates, Osaka
Landines

ANNÉE 2013

Campbell SANDILANDS
Retrouve Shingai Tanaka
jeudi 7 novembre – samedi 21 décembre 2013

Landines


Gottfried SALZMANN
Cityscapes

samedi 7 septembre – jeudi 31 octobre 2013

Deepthroat2012


Henri BAVIERA et Marion de LA FONTAINE
ITINERANCES

jeudi 23 mai – samedi 6 juillet 2013

H.Baviera et M.de La Fontaine


déméter
le troisième jour

jeudi 11 avril – samedi 18 mai 2013


Nicole BOTTET
l’instant

jeudi 31 janvier – samedi 6 avril 2013

Nicole Bottet

 

Feuillage d'iris

Alain MENGHINI

Accrochage de Printemps
Extrait de l’exposition collective du 21 mars au 4 mai 2019

Le bel été
Extrait de l’exposition du 22 mai au 3 juillet 2014

Dès l’âge de 17 ans dans les salons provençaux, Alain Menghini avait déjà côtoyé le milieu artistique en présentant ses œuvres en compagnie de son père, artisan d’Art et peintre. Sa première exposition personnelle aura lieu en 1968 à Paris, d’autres viendront : en France, à l’étranger, particulièrement au Japon, en Suisse, en Belgique.
Il a l’honneur des cimaises du Musée du Luxembourg pour une exposition personnelle en 1990. En 2003, il voit la chapelle de l’Ascension qu’il a décorée à l’Île-Saint-Denis consacrée et utilisée par la petite communauté des sœurs qui jouxte ce nouvel édifice.
Après une période de jeunesse où la peinture paraît être une introspection, voire une catharsis, où des personnages apparaissent ou disparaissent au milieu de monuments, Alain Menghini tourne son regard vers l’extérieur, le monde, un monde de plus en plus proche, son monde, fait au fil des années d’êtres chers, d’animaux familiers, d’objets simples, d’un jardinet qu’il affectionne.
Il aura au cours de sa vie côtoyé de nombreux artistes et pour ne citer que les peintres lyonnais, il aura reçu les encouragements de Fusaro lors d’une de ses premières expositions. Il a exposé avec Cottavoz, partagé les cimaises de la Galerie Bellefontaine de Lausanne avec Truphémus, Lesieur, Boncompain avec qu’il est lié d’amitié, amitié aussi qui l’attache aux peintres Christin et Maly que les lyonnais connaissent bien.

GALERIE 48

Biographie

Né en 1945 à Aubagne. Vit et travaille à Paris.
Etudes artistiques à Marseille et à Paris.

Expositions récentes
2019 “Accrochage de printemps” GALERIE 48, Lyon
Galerie Nichido, Paris
2017 Galerie Nichido, Paris
2014 “Le bel été” GALEIRE 48, Lyon
2013 Galerie Nichido, Paris
2010 Galerie Nichido, Paris
2008 Galerie Nichido, Paris
2006 Galerie Nichido, Paris
2005 Galerie Nichido, Osaka “Exposition Artistes français – Artistes japonais”
2002 Galerie Nichido, Paris
2000 – 01 Décoration murale de la nouvelle Chapelle de la Paroisse Saint-Pierre à L’Ile Saint-Denis, maquettes des vitraux et du mobilier sacré (réalisation des vitraux : Florent Chaboissier, réalisation de l’autel, de l’ambon et du tabernacle : Paul Thomsen Architectes : Gaucher et Leloup)

A participé à diverses expositions de groupe en France et à l’étranger.
Œuvres au Musée Simon Segal, Aups (Var), au Musée de Bagnols-sur-Cèze (Gard), dans les collections du Sénat et pour le Fond Patrimonial de la Ville de Corbeil.

Collections publiques
Musée Simon Segal d’Aups (Var)
Musée de Bagnols-sur-Cèze (Gard)
Dans les collections du Sénat (Paris)
Walking skin

Jane NORBURY

Gentle Waves
Jane Norbury – Tatsuhiro Suizu – Hiromi Kuboi
Extrait de l’exposition du 25 mai au 15 juin 2024

INTERFACE DU VIVANT
Extrait de l’exposition du 9 novembre au 23 décembre 2017

Pendant mes études de céramique aux beaux-arts en Angleterre, j’ai fait un échange avec les beaux-arts d’Aix en Provence. Les rencontres de l’époque ont été décisives, et lors de  mon séjour dans l’atelier de Bernard Dejonge, j’ai envisagé le rêve d’un lieu de création pour moi en France. En 1991, j’ai transféré mon atelier, du centre ville de Londres à l’environnement rural de la Saône et Loire. Le changement de pays, le défrichage d’un terrain abandonné et la proximité avec la nature, m’a permis d’approfondir un travail en terre en relation avec la végétation et l’espace environnant. Ma matière d’expression reste toujours l’argile mais mon travail traverse les frontières : sculptures, installations, performances.

Après 40 ans de travail avec l’argile, je me rapproche de plus en plus de la possibilité de laisser mon corps, mon esprit et le matériau travailler ensemble, en tandem, sans qu’un ne domine l’autre. Au fil des ans, j’ai bénéficié de la pratique du yoga et j’ai réalisé que la peau de mon corps est une feuille connectée et qu’une manipulation d’une partie du corps affecte l’ensemble, que la peau est la membrane qui nous contient et qui est en contact avec le monde extérieur. Dans mes sculptures en argile actuelles, j’explore une énergie similaire entre les espaces intérieurs et extérieurs, et le mouvement créé par leur dynamique centrale.

J’ai commencé à développer des sculptures où les plis autour de l’espace central devenaient plus amples et plus importants, inspirant et expirant, et conférant une plus grande énergie au volume interne. C’est la série actuelle que j’appelle Walking skin. Travailler à plus grande échelle amplifie les mouvements provoqués par les manipulations des plaques d’argile malléables et permet à la vague du mouvement de se développer. En construisant à la main sur les formes émergentes et en suivant les moments initiaux, je permets aux ondulations de se développer en forme plus grande et plus inattendues. Je travaille les pièces à l’envers dans une forme contraignante et ne vois la pièce finie que lorsque je la retourne à la fin du processus. De cette façon, l’argile m’offre des surprises que je n’aurais pas pu imaginer.

Jane Norbury, céramiste et plasticienne, 2024

Biographie

Née 1958 a Maidstone au Royaume – Uni, Vie et travail à Saisy, Saône-et-Loire, Bourgogne.

1986 Bourse d’installation(Setting Up Grant), Crafts Council, London
1983 – 84 Université de Londres, Goldsmiths College, Art Teachers Certificate, London
1981 – 82 École des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, Poste diplôme céramique, France
1978 – 81 West Surrey College of Art and Design, Diplôme de céramique, Royaume-Uni
Résidences
2018 Anderson Ranch Arts Center, Colorado, État-Unis
2013 Résidence à Shigaraki Ceramic Cultural ParK, Japon
2008 Centre d’art Contemporaine Vaste et Vaque, Gaspésie, Canada
Expositions récentes sélectionnes
2024 “Gentle waves” GALERIE 48, Brignais, France
2023 “Walking Skins” Centre Céramique La Borne, France
2023 “Fibre Sensible” Ecuries St Hughes, Cluny, France
2023 Galerie Mirabilia, Lagorce, France
2022 “Migration(s)” Musée Ariana, Genève, Suisse
2022 “Nuages” Galerie Camera Obscura, Paris
2022 “Salon Révélations” Collection Galerie, Grand Palais, Paris
2022 “Infini” Musée Lucien de Gheus, Popringe, Belgique
2021 “Flux d’Argiles” solo, La Grange Dîmière, Le Pin, France
Galerie Camera Obscura, Paris
Galerie du Pont des Z’arts, Seyssel, France
2020 “Nature et Industrie” Le Sentier, Suisse
Adrienne D Galerie, Kortrijk, Belgique
IAC New membres exposition, Beijing, Chine
“De couleur et de terre” La Grande Galerie, Savasse, France
2019 Gyenoggi International Céramique Biennale, Corée
Installation et Performance de Jane Norbury, Les Allées Céramiques, Toulouse, France
Salon Céramique Contemporaine, C14, Paris
2018 Galerie Collection, Paris
Anderson Ranch Arts, Colorado, Etats-Unis
Les Journées de la Céramique St Sulpice – Paris
2017 “Interface du vivant” Henri Baviera et Jane Norbury, GALERIE 48, Lyon
“Timeline” Bibracte,  Musée et Site archéologique, St-Léger-sous-Beuvray
“Ceramic Event VIII”  Bruxelles, Belgique
SOFA/Collection Galerie,  Chicago, États-Unis
2016 Biennale de la Céramique, Chantemerle-lès-Grignan, Drôme
“L’eau touche la terre” Église de Cortiamble, Art Image, Chalon-sur-Saône
Céramique 14, Paris
2015 “Corps Sensibles”  L’arc – scène Nationale, Le Creusot, Bourgogne
“Hors socle et Suite sur socle”  Centre Céramique de Giroussens, Tarn
“Vivre le lieu” Parcours d’art contemporain, Ozenay, Bourgogne
“De couleur et de terre” La Grande Galerie, Savasse, Drôme
2014 “White Stream” Cambo House, Ecosse, Royaume-Uni
“Les journees de la Ceramique” St Sulpice, Paris
2013 “Strates” Espace Gainville, Aulnay – sous-bois, Île-de-France
“Shigaraki Mix,” Shigaraki Ceramic Cultural Park, Shiga, Japon
2012 Galerie Nadia B, Dieulefit,  Drôme
2011 Biennale de la Céramique Contemporaine, Châteauroux, Centre-Val de Loire
Collections
Mueseum of Contemporary Ceramic Art, Shigaraki, Japon
Royaume-Uni, France, États-Unis, Allemagne

ANNÉE 2012

Antoine POUPEL et Olivier DERESSE
PERCEPTIONS – Photographie et Peintures

samedi 1er– vendredi 28 décembre 2012


Mitsuharu SAWADA
Illusion Ontologique – Peinture

jeudi 18 octobre – samedi 24 novembre 2012

M.Sawada


Motoko TACHIKAWA
Peintures – dessins – livres d’artiste

samedi 8 septembre – samedi 13 octobre 2012

Camelia


Antoine POUPEL
Zingaro

samedi 10 mars – dimanche 15 avril 2012

Eclipe

Ninja-Haori

Yuco OYA – SATO

KIMONO
Extraits de l’exposition du 8 novembre au 22 décembre 2018

Depuis mon adolescence, je confectionne et couds à la main des kimonos, des haoris (vestes portées sur kimono) et des obis (ceintures de kimono) dans la plus pure tradition japonaise à partir de tissus japonais de fabrication artisanale. Je connais bien les lignes directrices ancestrales rigoureuses qui assignent que ” le kimono doit être comme-ci ou comme-ça”, de sorte que le monde du kimono traditionnel avec ses règles fort strictes n’accepte pas volontiers l’innovation. Mais ayant vu parfois portés sans allure des haoris traditionnels sur des vêtements occidentaux, j’ai eu envie de créer un haori élégant qui conviendrait sans discordance tant aux kimonos qu’à divers autres styles de vêtements. C’est ainsi que je me suis attachée à faire de nouvelles créations, inspirées par la liberté et la sensibilité des français pour la beauté dans ce pays où je vis depuis mon mariage. Pour mes créations, je sélectionne soigneusement les plus belles matières françaises et japonaises.
En épilogue, je crois pouvoir dire que c’est le tissu qui m’a amenée en France, ce pays animé d’esprit et de goût qui reconnait et admire les belles choses, au-delà de toute considération d’époque, d’âge, ou de géographie, et où l’on peut s’exprimer en toute liberté. Finalement, je pense pouvoir dire qu’il a avivé ma passion pour les tissus, et développé en moi le sens de la beauté. Au Japon, je souhaiterais insuffler un vent nouveau dans le monde du kimono classique avec les plus beaux tissus français. En France, j’aimerais faire connaître la beauté des fabrications japonaises.

Yuco OYA-SATO

Biographie

Née à Wakayama au Japon en 1969, vit et travaille à Sélestat en France.

1988 Diplôme de l’école de couture Oohara – spécialité kimono, Osaka, Japon
Ouverture d’un atelier en tant que confectionneuse de Kimono, Osaka, Japon
2004 Apprentissage de la broderie traditionnelle japonaise à Kyoto au Japon.
Début de création de Obi original ornés de perles de verre, de dentelle française et de broderie japonaise
2006 Arrivée en Alsace
2010 Création d’un nouveau style de haori et d’obi qui s’accordent avec tous les types de vêtements
Expositions
2018 “KIMONO” GALERIE 48, Lyon
2017 Exposition personnelle, Galerie LAPIN ET HALOT, Tokyo, Japon
Exposition personnelle, Salle de la Décapole, Turckheim, Alsace
2016 avec Seiryu HIYAMA teinturier, La villa impérial Tamozawa, Nikkô, Japon
2015 “Escales en Asie” Galerie La ligne bleue, Sélestat, Alsace
2014 Exposition personnelle, Salle de la Décapole, Turckheim, Alsace
2013 avec Nathalie SAVEY photographe, L’Escalier, Brumath, Alsace
L'adoration

Carl-Henning PEDERSEN

Gravures d’aujourd’huiSix artistes contemporains
Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER
Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016

Carl-Henning PEDERSEN

Biographie

Né en 1913 et décédé en 2007 à Copenhage au Danemark.
L’un des principaux artistes danois de la seconde moitié du 20e siècle, membre clé du mouvement CoBrA (Copenhague – Bruxelles – Amsterdam) entre 1948 et 1951.
Sa peinture est vive et spontanée, on l’a dénommé le « Chagall de Scandinavie ».  Redécore, dans les années 80, la cathédrale gothique de Ribe au Danemark.

Collage 4.15.17

Joseph PIASENTIN

Au-delà des rivagesL’intersection de la lumière et de la structure
Extrait de l’exposition du 16 septembre au 4 novembre 2017

Choix de petits formats
Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016

Mon travail est la conséquence d’un processus. Plutôt qu’une image, chaque œuvre est un objet créé à travers la succession des actions et des réactions aux propriétés des matériaux employés, ainsi qu’à leurs relations. J’obéis à l’instinct qui me guide parmi de nombreuses options, le processus de création devenant une exploration intuitive des différentes possibilités. Des impératifs se manifestent alors au sein des connexions découvertes, du motif réalisé et de l’association sélectionnée, ce qui aboutit à la création d’une réalité autonome.
Comme un acte de foi, la réponse instinctive que je trouve en moi guide le processus, révélant ma nature même.

Joseph PIASENTIN, 2017

Joseph Piasentin, New Work

Les collages peints de Joseph Piasentin réjouissent le regard en laissant apercevoir la joie sans mélange que l’artiste éprouve au cours du processus créatif. Son travail s’inspire de la diversité des matériaux qu’il choisit. II dialogue avec leurs ressources tactiles, leurs textures, leurs motifs et leurs couleurs pour aboutir à un objet à la fois intime et plein de variété. Chaque couche estompe et révèle en même temps un travail sous-jacent et magistral, base sur laquelle l’œuvre prend forme. L’intuition s’affirme à mesure que l’artiste élabore sa composition, et de là naît un chef-d’œuvre.
Pour reprendre les propres mots de l’artiste : « Je considère mon travail comme un résultat de ce que je suis. Ce n’est pas une image, mais plutôt un objet qui se crée à partir d’un amalgame entre les matériaux et la réponse que je leur apporte ; entre les matériaux et ma réaction à eux et avec eux. Bien que des associations se produisent éventuellement, le résultat de la combinaison de ces matériaux, y compris la peinture, n’imite rien mais trouve une certaine réalité autonome. »
Chaque pièce est une mélodie visuelle qui nourrit l’âme par ses rythmes optiques. Elle installe un va-et-vient de relations spatiales par un recours maîtrisé aux vibrations des couleurs contrastantes . La profondeur qui en résulte est une métaphore des riches expériences qui se superposent dans la vie, un aperçu du processus qui célèbre la vertu la plus élémentaire de celle-ci – être dans le moment.

Donna Granata, 2017
Fondateur / Directeur exécutif
Focus on the Masters

Biographie

Né en 1950 aux États-Unis à San Mateo en Californie, vit actuellement à Ojai en Californie.

1977 Université Stanford, Californie, États-Unis
Master of Fine Arts Degree-Peinture
1974 California College of the Arts, Oakland, États-Unis
Bachelor of Fine Arts Degree
Expositions sélectionnées
2019 “The 5th Crosscurrent,” Tokyo Metropolitan Art Museum, Tokyo, Japan
2018 “LELA International,” Nagasaki Fine Art Museum, Nagasaki, Japan
“LELA International” Yokohama Citizen Gallery Art Forum, Yokohama, Japan
2017 “Au delà des rivages” Joseph PIASENTIN et Toko TOKUNAGA, GALERIE48, Lyon, France
2016 “Choix de Petits formats” GALERIE48, Lyon
Sakuragi Fine Arts, Tokyo, Japon
2015 Maruzen Gallery, Marunouchi, Tokyo, Japon
2014 Long Beach Museum of Art, Californie, États-Unis
2013 Gallery Andromeda Contemporaneo, San Jose, Costa Rica
2012 Andrew Shire Gallery, Los Angeles, Californie, États-Unis
2010 LA Artcore, Los Angeles, Californie, États-Unis
2007 Gail Harvey Gallery, Santa Monica, Californie
2003 Sunam Gallery, Busan, Corée du Sud
1997 University of Madrid, Madrid, Espagne
1993 Galerie Markant, Langelo, Pays-Bas
1987 Brandstater Gallery, Loma Linda University, Riverside, Californie
1983 Union Gallery, San Jose State University, Californie
1979 The Phillips Collection, Washington D.C. États-Unis
Collections publiques
Ville de Lyon
American Airlines
Bank of America, San Francisco, California
BL Walters Companies of Denver
Boston University
Burapha University, Chon Buri, Thailand
Continental Bank of Chicago
Earl Witsher Collection
Gerald Rosencranz Collection
Kelly Drye & Warren Law Firm
Komstar Inc. of Los Angeles
Long Beach Museum of Art
National Museum of Contemporary Art, Seoul Grand Park, Korea
Nippon Express USA Travel Inc.
Rajamangala University, Bangkok, Thailand
South Bay Contemporary Museum, Torrance, California
Sriakharinwirot University, Bangkok, Thailand
Stanford University
Taiwan Museum of Modern Art, Taichung, Taiwan
Thailand Cultural Center, Bangkok, Thailand
Ventura Municipal Art Collection, Ventura, California
A. Poupel - Saison 5 - 1

Antoine POUPEL

Paysages introspectifs – Saison 5
Exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014

PERCEPTIONS – Saison 5
Extrait de l’exposition du 1er décembre au 28 décembre 2012

Zingaro
Extrait de l’exposition du 10 mars au 15 avril 2012

“Je suis préoccupé par l’étymologie même du terme photographie, il est bien question de peindre, de dessiner. Ainsi la notion d’auteur demeure centrale dans mon travail, si j’ai choisi le médium photographique, c’est pour déconstruire son caractère mécanique, réintroduire la part de l’artiste qui utilise la lumière comme une matière picturale. Les monotypes que je réalise subissent divers traitements, qui les rendent uniques mais tout en renforçant leur spécificité photographique. J’agis avec la chimie comme un peintre avec sa palette, celle-ci est toujours le réceptacle (le révélateur) de la lumière avec laquelle je dessine.”

Antoine Poupel

Saison 5

Je me suis promené au gré des saisons à travers le Japon, parfois en France.
Au cours de quatre voyages j’accumule des images, vu de nombreux lieux, et souvent représenté des aspects du paysage.
Le thème des saisons au Japon a tellement été travaillé, interprété, que de nombreuses références ont fini par me gêner.
Ces photographies sont de petits moments d’illuminations et d’émerveillements. J’ai voulu créer ma propre saison.
II en résulte une réinterprétation par montage d’élément divers, Accompagnant des photographies directes, plus réalistes des quatre saisons.
Cette création est un mélange d’images, qui peut créer une atmosphère surnaturelle.  J’ai souvent montré ma capacité à la transformation des images, au déplacement physique du regardeur pour scruter l’image ; j’aime que le spectateur se perde parfois. Questionnement sur l’image, mais aussi sur la nature, préoccupation majeur de ce début de XXl eme siècle.
Qu’est-ce que je vois ?

Zingaro

Antoine Poupel aime à dire qu’il n’y connaît rien aux chevaux, cet éternel novice de l’art équestre n’est alors pas tenté de photographier la vraisemblance “hippologique”. Celui-ci met de la distance avec son sujet : celle de son objectif photographique qui révéler et réinterpréter depuis plus de vingt ans, les fresques chorégraphiques du théâtre équestre de Zingaro. Véritable “compagnon d’Art” de Bartabas, il a partagé le quotidien de cette troupe, l’a accompagné à travers le monde : d’Aubervilliers à New-York, de Moscou à Tokyo. Cette rencontre “fraternelle”, entre deux formes artistiques est née d’une véritable poésie visuelle.

Biographie

Né en 1956 au Havre, France. Vit et travaille à Paris.

1982 Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique
1984 – 1985 Pensionnaire à l’Académie de France à Rome
1987 Lauréat de la Bourse de Recherche et de Création Léonard de Vinci, pour le Mexique et le Brésil, par le Ministère des Affaires Etrangères
1990 Formation aux Nouvelles Technologies de l’Image (C.N.A.P.)
1992 Bourse du fond d’incitation à la création du Centre National des Arts Plastiques, pour le projet Portraits de Personnalités

Son travail artistique avant-gardiste, questionnant les limites picturales et chimiques de la photographie l’a fait connaître dans le monde entier et lui a ouvert les portes des institutions photographiques les plus prestigieuses ainsi que celle du cabaret Crazy-Horse et du théâtre équestre Zingaro.

Le photographe partage aujourd’hui sa vie entre la France et le Japon, pays dans lequel il jouit d’une forte reconnaissance artistique.
Il a publié de nombreux livres et réalisé de nombreuses expositions en France, en Russie, aux État-Unis, en Europe et au Japon.

Collections
Fond National d’Art Contemporain
Fond Régional d’Art Contemporain de Haute Normandie
Fond Régional d’Art Contemporain d’Ile de France
Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
Artothèque de Toulouse
Maison de la Culture du Havre
Bibliothèque Nationale, Paris
Maison Européenne de la Photographie, Paris
Caisse des dépôts et consignations de Picardie
Agnés B
Chanel K.K.
Musée Métropolitain de la Photographie, Tokyo, Japon
Musée Kasama Nichido, Ibaraki, Japon
Musée Kawaguchiko, Yamanashi, Japon
Particulières
VAGUES ROUGES

Gottfried SALZMANN

Résonance de la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon
Exposition du 14 septembre au 26 octobre 2019 a la galerie
Exposition du 18 septembre au 5 octobre au loft 4.40 a Lyon

Accrochage de printemps
Extrait de l’exposition collective du 21 mars au 4 mai 2019

Gravures d’aujourd’huiSix artistes contemporains
P. ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – CH. PEDERSEN – G. SALZMANN – R. TEXIER
Extrait de l’exposition collective du 10 septembre au 29 octobre 2016

Un regard au pluriel
Extrait de l’exposition du 5 novembre au 20 décembre 2015

Cityscapes
Extrait de l’exposition du 7 septembre au 31 octobre 2013

…Rétrospectivement, on constate du reste combien ses aquarelles, remarquables tant par leur technique que par leurs motifs, ont toujours entretenu un dialogue vivifiant avec d’autre groupes d’œuvres, qu’il s’agisse des collages et des dessins au fusain des débuts ou des photographies qui viendront par la suite et qui trouveront, là aussi, à s’intégrer de de façons particulière dans son univers artistique.
Le travail de Salzmann, indépendamment du procédé utilisé, s’inscrit toujours dans un contexte biographique et artistique. …Les vues urbaines, d’une part, et les paysages, de l’autre, sont autant de champs de tension qui s’expriment tantôt dans des nuances vaporeuse, tantôt, dans des aplats colores et dynamique. Salzmann aime à jouer avec toutes sortes de notions de la réalité. Le regard réel, l’œil photographique, la perception des reflets, le vécu actif, les émotions et le ressenti – c’est tout cela que l’artiste fait interférer et concentre dans l’image. Mais, au–delà de cette pluralité, chaque œuvre s’avère comme une expérience tout à fait personnelle de la nature, de la ville, des paysages, comme une expérience sensorielle que l ‘artiste traduit brillamment, avec une grande intelligence esthétique.

Martin Hochleitner, Directeur du Musée de Salzbourg
Extrait de l’avant–propos du livre GOTTFRIED SALZMANN, Cityscapes

Dans le domaine de l’art à la fin du XXe siècle, il existe une technique tabou aux yeux des avant-gardistes : l’aquarelle. Cela est d’autant plus étonnant que le développement de l’art, depuis les années 1960, ne connaît absolument plus de limites esthétique ni technologiques.
La liberté de création permet à l’artiste de recourir à tous les matériaux et a toutes les techniques allant des formes d’expression industrielles aux formes d’expression artisanales traditionnelles. Seule l’aquarelle semble être corrompue par l’abus des cours sans originalité destines aux peintres amateurs, de la Toscane au nord de l’Allemagne. Cela accroît aussi le sentiment d’une injustice historique, laquelle est d’autant plus inexplicable que la première moitié du XXe siècle a vu encore quelques-uns des artistes les plus remarquables démontrer leur talent d’aquarellistes, Paul Klee ouvrant la marche avec d’autre artistes du Cavalier Bleu (der Blauer Reiter).
Faire de l’aquarelle dans ce contexte typique de l’époque semble donc tout aussi risqué que de se spécialiser dans les vues topographiques : vedute urbaines et paysages. Gottfried Salzmann lève radicalement un tabou en se consacrant à ces motifs si longtemps dédaignés. II utilise en effet une technique frappée d’un verdict esthétique qui a toutefois déjà trouvé son grand maître, dans un autre style en la personne du vieil Oskar Kokoschka. Et pourtant, on ne pourrait pas s’imaginer plus grande différence entre les dessins de Kokoschka à l’aquarelle et la technique humide sur humide, unique en son genre, de Gottfreid Salzmann. Salzmann est en effet beaucoup plus proche d’Emil Nolde et de William Turner, parfois également de Rudolf von Alt, et du peintre de Graz, toujours autant sous-estime, Wilhelm Thöny. Salzmann reste cependant unique, tant sur le plan de composition qu’au niveau des couleurs. Bien que la virtuosité ne soit plus depuis longtemps gage de qualité artistique, on ne peut s’empêcher de considérer Gottfried Salzmann comme l’aquarelliste probablement le plus virtuose et le plus complexe des dernières décennies. Salzmann sait faire du papier blanc exempt de tout pigment un support expressif aussi important que la couleur et dans le même temps un élément stabilisateur pour ses compositions. Ses éclaboussures d’eau et de couleurs, comme reparties au hasard sur le papier, sont d’une délicatesse qui n’a rien de doux ou de superficiel en soi, pour la simple raison que celle-ci fait partie, dans un équilibrisme japoniste, de la conception d’ensemble : elle n’est jamais une fin en soi.
Pour l’Albertina, la collection d’aquarelles de Salzmann, propriété du musée, compte parmi les plus précieux trésors.

Klaus Albrecht Schröder
Conservateur en chef du Musée Albertina – Vienne

Biographie

Né à Saalfelden (près de Salzbourg, Autriche) en 1943 et vit à Paris.

1963 – 1965 École des Beaux–Arts de Vienne, Autriche
1965 – 1968 École Nationale Supérieure des Beaux–Arts de Paris, France
Prix
1972 Prix de dessin David-Weil, Paris-Prix Theodor Körner, Vienne, Autriche
1975 Grand prix de dessin de la “Salzbuger Wirschantskammer”, Autriche
1977 1er prix international pour l’aquarelle à Rome, Italie
Expositions personnelles

Après ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, dès 1973, la date de sa première exposition, il entreprend une carrière internationale renommée. Il a, depuis, réalisé plus de 300 expositions personnelles. Ses peintures sont représentées en permanence en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Belgique, aux États-Unis, en France, en Hongrie, au Japon, au Liechtenstein, aux Philippines, en Pologne et en Suisse.

Expositions dans les Musées et Expositions récentes
2019 Art Fair Vienne, Autriche
Art Fair Karlsruhe, Allemagne
2018 Urban Art Paris,  Galerie Knafo
Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Collection Biering, Autriche
2017 Salon Champs Élysées. Galerie Knafo
2014 Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Autriche
2013 Rétrospective au Musée de Salzbourg, Autriche
2012 Kubinhaus Zwickledt, Zwickledt, Autriche
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
2009 Le Carmel, Tarbes, France
2008 Espace Raymond Moretti, Paris La Défense, France
2006 Ouverture de la Salle Gottfried Salzmann : une salle consacrée à son travail au Musée de Salzbourg, Autriche
2003 Museum Carolino Augusteum, Salzbourg, Autriche
2001 – 02 Musée de Saint-Maur-des-Fossés, La Varenne, France
1998 Palais Bénédictine, Fécamp, France
1996 Centre d’Art Contemporain, Rouen, France (avec Nicole Bottet)
1993 Musée de la Seita, Paris, France
1991 Museum der Moderne Rupertinum, Salzbourg, Autriche
Musée métropolitain de Manille, Philipines
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
1987 Städtische Sammlungen Schweinfurt, Allemagne
1982 Musée Albertina (Prunkräume), Vienne, Autriche
1973 Maison de la Culture, Amiens, France
Collections publiques
Ville de Lyon
Albertina Museum, Vienne, Autriche
Museum der Moderne, Salzbourg, Autriche
Musée de Salzbourg, Autriche
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
Museum Essl, Kunst de Gegenwart, Klosterneuburg, Autriche
Musée de la Ville de Paris, France
Bibliothèque Nationale de Paris, France
Museum Séoul, Séoul, Corée du Sud
Musée Jenisch Vevey, Suisse
Kunstmuseum, Vaduz, Liechtenstein
Metropolitan Museum, Manille, Philippines
Sammlung Leopold, Vienne, Autriche
Strabag Kunstforum, Vienne, Autriche
Musée de Montbeliard, Montbeliard, France
Leopold Hoech Museum, Düren, Allemagne
Museum Ferdinandeum, Innsbruck, Autriche
SL Green Reality Corporation, New York, États-Unis
AIG/American International Group, Inc. New York, États-Unis
Bain Capital Asia, LLC, Hong Kong, Chine.. Etc.

Campbell SANDILANDS

Choix de petits formats
Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016

Paysages introspectifs
Ses séries de Mokuhan-ga par la technique d’Ukiyo-é, Monotypes
Extrait de l’exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014

Retrouve Shingai Tanaka
Extrait de l’exposition du 7 novembre au 21 décembre 2013

Le sous-titre de l’exposition, “Retrouve..”, symbolise la rencontre des œuvres de deux esprits créatifs, celui de mon regretté maître de calligraphie au pinceau, Shingai Tanaka et le mien.
Jeune homme, j’ai vécu au Japon pendant sept ans, complétant mes Masters en Beaux-Arts à Tokyo avant de partir m’installer à Kyoto. J’ai passé les quatre années suivantes sur place à étudier la calligraphie au pinceau sous l’égide de Shingai Tanaka.
“Retrouve..”, tenue à la GALERIE 48, est la troisième exposition regroupant nos œuvres en dehors du Japon, la première s’étant déroulée à Édimbourg en 2001 et la seconde à Lyon en 2005, c’est d’ailleurs durant cette dernière que j’ai vu Shingai pour la dernière fois.
Etudier la calligraphie au pinceau pendant une si longue période m’a permis de me faire une idée de la philosophie orientale, et m’a orienté vers une approche plus méditative, plus abstraite de mon travail. Un fort intérêt pour la spiritualité marié à un sens de l’esthétique à l’orientale ont permis la réalisation d’œuvres contemplatives qui reflètent mon propre rapport à la spiritualité dans mon chemin de vie.
Travailler sur “Retrouve..” m’a permis de revisiter la structure de mon travail en le rendant plus calligraphique : en utilisant de l’encre sumi pour tracer des lignes au pinceau, puis une technique de surimpression à partir de blocs de bois aux couleurs et textures douces. D’autres œuvres se caractérisent par une impression chargée sur des blocs de bois, à la surface desquels la ligne calligraphique a été gravée. Utiliser du papier oriental fabriqué à la main rajoute une certaine dimension au subtil effet de superposition du tracé calligraphique. Peut-être cela symbolise-t-il les multiples couches qui constituent nos vies, ou alors le voile fin qui sépare le monde tel que nous le percevons de celui qui se trouve au-delà de notre entendement.

 Campbell Sandilands,
Édimbourg, octobre 2013

Biographie

Né à Perth (Écosse) en 1962, vit et travaille à Édimbourg en Écosse.

1989 – 93 Sho International, Kyoto, Japon, Etude de la calligraphie au pinceau (sho)
1987 – 89 Université des Beaux-Arts de Tama, Tokyo, Japon, MA Beaux-Arts
1987 – 89 Académie Yoshida Hanga, Tokyo, Etude de l’impression traditionnelle sur bois (hanga)
1984 – 85 Duncan of Jordanstone College of Art, Dundee, Écosse, Post Diploma
1980 – 84 Duncan of Jordanstone College of Art, BA (Avec les Honneurs, First Class)
Exposition
II expose au Royaume-Uni (Londres, Édimbourg, Dundee et Glasgow), en Corée du Sud et au Japon (Tokyo, Kyoto et Osaka)
Récompenses
2013 Prix du Hope Scott Trust
2005 Artiste en résidence sur une période de 5 semaines au MAPRA, Lyon, France, via le programme d’échange Japon / EU People to People
2003 Artiste en résidence sur une période de 4 mois, Pittencrieff House Museum and Fife Dunfermline Printmaking Workshop, Dunfermline, Écosse, fondé par le Scottish Arts Council et le Carnegie Trust
2002 Prix d’Arts Visuels du Conseil d’Arts écossais de Dundee
Premier Prix du “Salon d’été d’Angus” du Conseil d’Angus
Second Prix, Glaxo Smith Kline “Une Célébration Dans l’Art”
Studio d’Impression d’Art Contemporain de Dundee « Print Open 2002 », Université d’Abertay Prix d’Arts Visuels (Purchase Prize)
1991 Prix du président, Exposition Bi-Ten, Kyoto City Museum, Prix de Calligraphie Libre sponsorisé par le Ministère de l’Education, de la Science et de la Culture du Japon
1990 Prix du Nouvel Artiste, Exposition Bi-Ten, Kyoto City Museum
1986 – 89 Ministère de l’Education, de la Science et de la Culture du Japon, Bourse de recherche
1984 Prix de la foundation Elizabeth Greenshields, Canada
Collections privées et Publications
Collections au Japon, Canada, Royaume-Uni, en Corée du Sud, France, Autriche, Allemagne et aux États-Unis
Campbell Sandilands a été publié dans plusieurs magazines dont “Printmaking Today” et plus récemment “Culture Ocean”, un magazine d’arts sud-coréen