Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Speedy GRAPHITO
Biographie
Né en 1961 à Paris. L’un des pionniers du mouvement “Street Art” français (Art contemporain urbain). Rendu célèbre par son personnage Le Lapinture.
Ses œuvres s’exposent, dans la rue, sur des affiches, lors de festivals ou de concerts.
Au commencement Extrait de l’exposition du 28 janvier au 12 mars 2016
Dans mon travail, je tente de me rapprocher de la beauté originelle que la nature nous offre, et ainsi la célébrer… Tout en me posant de vraies questions sur notre destinée d’homme, de notre “Avant ou après « Nous »” … Un “Au commencement”.
Et si nous remontions dans la trace de notre mémoire, comme une survivance, à travers les âges et le temps, et si nous nous souvenions de ces paysages du commencement ? Où ni hommes ni traces de civilisations sont décelables, cette absence devient le moyen de transmettre une présence : celle du passé. Peindre ces vastes paysages, vides, que seul l’air et le vent semblent combler. Et se laisser partir dans ce voyage intérieur où tout semble originel.
Elsa Gurrieri 2016
Elsa Gurrieri se tourne vers la nature comme sa véritable maîtresse, et en particulier, choisit l’arbre qui, étant la forme suprême de la création, est le plus proche de l’homme.
Les arbres dans la vision de l’image des toiles d’Elsa sont courbés par le vent de la recherche, par le tourment spirituel, par les souvenirs du passé et par un futur différent, chargé d’espérance, qui promet un monde nouveau. Les tableaux que nous pouvons admirer transmettent ce dialogue entre angoisse et espérance, dans l’attente d’une aube nouvelle qui ne connaît pas le vent de la tourmente.
Vittorio Emanuele Di Mauro Historien d’Art en lycée, Syracuse, Sicile
Biographie
Née à Lyon en 1974, vit et travaille à Lyon.
Suit des études de dessinateur maquettiste en publicité option communication visuelle au Cours Technique de L’image puis à l’école de Condé, à Lyon.
Expositions récentes
2016
“Au commencement” Olivier Girault et Elsa Gurrieri, GALERIE 48, Lyon
2015
Centre Culturel, Écully
Restaurant L’Alouette, Bonnefamille
2012 – 2014
Galerie L’Oujopo, Lyon
2011
“En chemin”, Mairie du 9ème, Lyon
L’Auberge des Arts, Givors
2010
“Forêts et sous-bois”, Maison des Jeunes et de la Culture du Vieux Lyon
2006
“GURRIERI – GURRIERI” Dessins inédits et Peinture de Salvatore Gurrieri et Peinture de Elsa Gurrieri, Saint Didier au Mont d’Or
2005
“14 naissances picturales fécondées par les pluies” dans le cadre du Festival international de musique ancienne de Lyon, Les Musicades, Lyon
1ère Exposition Peintures / Dessins, Maison des Jeunes et de la Culture Louis Aragon, Bron
Gravures – Amulettes et pains d’épices Extrait de l’exposition du 4 février au 11 mars 2017
… Didier Hamey semble avoir profondément ancré en lui l’amour de ce qui naît et le goût des métamorphoses, qui font naître à d’autres formes. Mieux que dans la peinture, qui est affaire d’épaisseurs, il a trouvé dans la gravure la possibilité de faire surgir de la matrice blanche, par franche incision, le trait, les formes, les petites histoires, tout cela jailli là avec la fraîcheur irrécusable de ce qui vient au monde, de ce qui éclot. Paradoxalement, alors que la gravure est affaire de tailles irréversibles, lui y trouve le moyen de développer une écriture ouverte, où tout est toujours offert à de possibles métamorphoses. La petite histoire – car il entend graver « des choses pas graves » – peut à tout moment prendre un tour nouveau, au fil d’une figuration cursive privilégiant les graphes élémentaires à l’allure enfantine. L’image semble naître d’un flux graphique libre et spontané mais à la fois freiné par la matière à inciser ; fluide, le trait est aussi retenu, secrètement heurté, saccadé ; les signes en tirent un surcroît de vitalité et de relief.
Parmi ces « choses pas graves », où, là encore, l’hybridation est reine, on repèrera les jeux candides et impudiques de l’amour, du sexe, de la conception, la présence de l’enfant. C’est, sur un mode délibérément « mineur », tendre et drôle, une célébration des choses fragiles et du bonheur vital. A travers des moyens eux aussi « pas graves » : plexiglas préféré aux belles plaques de cuivre, n’importe quel outil pointu en place de la traditionnelle pointe sèche, bouts de plaque à contours irréguliers. …
Didier Hamey s’est forgé les moyens d’extérioriser le rêve et l’amour qui lui sont une foi profonde. Ses œuvres en portent l’ardeur, nous font entrer dans la clarté d’un monde.
Manuel Jover Journaliste et écrivain Extrait de ” Les petites vies de Didier Hamey “
Biographie
Né en 1962 à Dunkerque, France. Vit et travaille à Saou, Drome.
Formation
1989 – 92
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
1984 – 87
École Duperre, section expression visuelle, Paris
1979 – 83
Institut Saint-Luc Tournai, section décoration
Distinctions
2016
Prix de Gravure Marie et Léon Navier de la Fondation Taylor Paris
2015
Prix Brita Prinz, Galerie Brita Prinz, Madrid
2014
Bourse de la Casa de Velásquez, Madrid
Membre de la Casa de Velásquez, Académie de France à Madrid
2011
Résidence au Centre Portugais de Sérigraphie de Lisbonne
2008
Résidence à l’Institut Français de Marrakech
1995
1er Prix de la Presse et du Public, Courant d’Art, Deauville
Expositions personnelles récentes
2017
GALERIE 48, Lyon
2015
Galerie 55 limited, Berlin, Allemagne
Galerie Antonine Catzéflis, Paris
6 Mandel , Galerie Nathalie Béreau, Paris
2013
Galerie Antonine Catzéflis, Paris
Mediatheque, St-Herblain, Nantes
2012
Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines
Galerie Naclil, Lille
2011
Musée de la Reine Bérengère, Le Mans
Salon International de l’Estampe et du Dessin, Grand Palais, Galerie Antonine Catzéflis, Paris
2010
Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg, Paris
2009
Salon International de l’Estampe et du Dessin, Grand Palais Galerie Catzéflis, Paris
Expositions collectives récentes sélectionnées
2016
Art Basel Miami Beach, Galerie Art Vitam
Lyon. Art. Paper. 2016, SLBA, Lyon
Galerie Olivier Rousseau, Tours
Le Salon d’Automne, Grand Palais, Paris
Galerie Sophie Le Mée, Ile de Ré
Pointes & Burins, Fondation Taylor, Paris
Artistes de la Casa de Velasquez, Musée Dobrée, Nantes
2015
The Paper Art Faire New York, Galerie Art Vitam, États-Unis
9e Triennale Mondiale de l’Estampe, Chamalières, Auvergne
Itinérance 2015, Saragosse, Espagne
Art Hamptons, Galerie Art Vitam, New York
MIA Art Fair 2014, be & art, Miami, Floride
Palm Spring Fine Art Fair, California, Galerie Art Vitam
Estampa 2014, Casa de Velásquez, Madrid
Affordable Art Fair, Londre, Galerie Art Vitam
Biennale SUDestampe 2014, Nîmes
Collections
Musée d’art et d’histoire de Dreux
Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines
Fonds National d’Art Contemporain
Bibliothèque Nationale de France, Site Richelieu-Louvois
Médiathèque Jean-Pierre Vernant, Artothèque de Chelles
Artothèque d’Auxerre … et une dizaine d’Artothèque en France
Apparence – Minéral Extrait de l’exposition du 7 octobre au 22 décembre 2019
Sculpture
Minéral
Que ce soit au moyen de ses sculptures soclées ou, comme nous pouvons le découvrir ici à la GALERIE 48, au moyen de ses tableaux sculptures, le travail de Frédérique Jeantet est, plastiquement, poétiquement et sémantiquement relié au règne du minéral. Son œuvre, en effet, constitue véritablement une géologie esthétique sensible mise constamment en variations formelles et rythmiques. C’est de cette géologie spéciale que nous parviennent les intensités d’un monde minéral multiple. Il est porté dynamiquement dans ses métamorphoses par la puissance des forces plastiques qui nous le donnent à saisir et à éprouver en tant qu’émotions et sensations. Ce degré intense de minéralité est atteint par le carton, qui est le matériau d’élection de Frédérique Jeantet. Elle triomphe plastiquement de ce paradoxe par l’efficacité de son minutieux et précis travail manuel allié ponctuellement à la technologie : découpage laser, traitement des résines. C’est en fonction de ce protocole plastique que le carton, désormais solide et dur, prend des consistances de pierres et de roches. C’est ainsi qu’il devient minéral, dans la richesse des textures de ses surfaces striées fondamentalement ouvertes et contenant en elles les strates du temps. Surfaces en reliefs parfois ondulatoires, comme sur les deux grands formats noirs anthracite, quand les colonnes parallèlement obliques s’enroulent dans l’obscurité de leur nuit de falaise fissurée pour épouser la monochromie subtile et nuancée captant et propulsant simultanément la lumière. Chacun peut donc percevoir et sentir le minéral à travers des effets de basalte, de granit, de silex, de schiste ou bien encore de lave volcanique. Mais, dans la mesure où le carton devient minéral dans la réalité plastique de cette géologie esthétique, il outrepasse le niveau des rapports métaphoriques, car cette géologie réelle et imaginaire produit, sous les conditions stylistiques de Frédérique Jeantet, une géologie de la terre et de l’humain. L’artiste capte les données humaines des affects, des émotions, des sentiments pour les exprimer dans les rythmes et les formes du minéral. Aussi, si nous prenons en exemple Rythmique des failles, on comprend que ces failles ne sont pas seulement celles des profondeurs terrestres lorsqu’une force souterraine traverse les roches magmatiques et fissure la surface des sols, mais ce sont également les failles des profondeurs humaines qui traversent et ébranlent les esprits, les cœurs et les corps, faisant frémir la peau. C’est pourquoi chaque action plastique est à penser et ressentir comme le mouvement d’une émotion, d’un affect, d’un sentiment, comme un mouvement de l’âme. Ainsi Frédérique Jeantet nous indique qu’il y a dans tout être humain des paysages émotionnels repliés sur leurs secrets, et que seul le champ artistique peut dévoiler.
Joël Couve, octobre 2019
Biographie
Née en 1955 à Lyon en France, vit et travaille à Lyon.
École de dessins textiles « Le Petit Collège » à Lyon
Cours du soir des Beaux Arts de Lyon en section dessin et plâtre.
Prix
2017
Prix de la critique au Arte Salerno 2017, Italie
Expositions
2019
“Apparence – Minéral” GALERIE 48, Lyon, France
“Otrateo Imaginaireo” Exposition personnelle
Magreen Gallery, Rapallo, Italie
2018
Brick Lane Gallery, Londre, Royaume-Uni
2017
Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Le 57eme Biennale de Venise, au Pavillon du Guatemala, Italie
Arte Salerno 2017, Salerne, Italie
Art Expo (Galerie Le Soleil sur la place), Chambéry, France
2016
Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Artelys 2016, Biennale art contemporain, Bourg en Bresse, France
Exposition Prieuré de Manthes, Drôme, France
Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Art Karlsruhe, Foire internationale d’art contemporain (Galerie GNG, Paris), Karlsruhe, Allemagne
Gentle Waves
Hiromi Kuboi – Jane Norbury – Tatsuhiro Suizu Extrait de l’exposition du 25 mai au 15 juin 2024
Accrochage de Printemps Extrait de l’exposition du 16 mai au 29 juin 2019
Ma première visite en France a eu lieu en septembre 2019 en tant qu’artiste participante à un programme d’échange culturel franco-japonais. J’ai séjourné à Lyon, Chamonix-Mont-Blanc et Annecy. Le bleu profond et clair du ciel qui merveilleusement enrobait les paysages urbains historiques ; le bleu des lacs remplis d’eau qui faisait partie de la vie quotidienne. Les bleus chatoyants de la France toujours m’empoignent dans mes souvenirs de ce voyage qui ne peut s’estomper.
Je suis une artiste qui utilise la technique de peinture traditionnelle japonaise “Nihonga”. Je peins la beauté qui réside dans toutes les choses à l’aide de matériaux de peinture naturels tels que les pigments minéraux broyés. Les délicates particules chatoyantes propres aux pigments minéraux conservent leur beauté inchangée, même après 100 ans.
Dans cette exposition, le bleu de la France, toujours présent dans mon esprit, est représenté par le pigment “bleu Gunjô” particulièrement apprécié de nombreux peintres japonais.J’ai mis tout mon cœur dans chaque coup de pinceau, dans l’espoir de créer un monde où vous pourrez goûter une paix profonde, même à notre époque. J’espère que vous apprécierez mes œuvres.
Hiromi KUBOI
Avril 2024
Biographie
Née à Tochigi, Japon en 1984, vit et travaille à Tokyo
2015
Doctorat en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo
2013
Master en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo
2010
Licence en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo
Expositions personnelles
2024
“Gentle waves” GALERIE 48, Brignais, France
2023
”12 langages des fleurs” SOGO Hiroshima store Art gallery, Hiroshima, Japon
2022
”Enfants du pays des couronnes en fleurs”, Matsuzakaya Nagoya store Art gallery, Nagoya,Japon
2022
”Fête blanche” SEIBU Ikebukuro store Art gallery, Tokyo
2021
“Succession de saisons” Nichimura Gallery Utsunomiya, Tochigi,Japon
2020
”Bouquet” SOGO Chiba Art gallery, Chiba, Japon
“12 animaux du zodiaque chinois” IMAMIYA-jinja (Sanctuaire Shinto) Tochigi
2019
”Nostargia” SOGO Omiya Art gallery, Omiya, Japon
2018
”Hiromi Kuboi” Nishimura Gallery, Utsunomiya, Japon
2017
”Hiromi Kuboi” Galerie Tomo, Tokyo
2016
”Mon jardin miniature” Nihombashi Mitsukoshi Art gallery, Tokyo
2015
”Jardin de prière” Matsuzakaya Art gallery, Nagoya et Tokyo
2013
”L’espoir 47ème Hiromi Kuboi” Ginza Suregadai Galley, Tokyo
Expositions collectives sélectionnées
2023
“Sakura et fleurs de quatre saisons”, Toyokawa City Sakuragaoka Museum, Aichi, Japon
2023
”Sakura” Sakura City Museum, Tochigi, Japon
2023
“Artistes des futurs tendances” Daimaru Tokyo et Daimaru Shinsaibashi Art Gallery, Matsuzakaya Ueno Store Art Gallery Tokyo
2023
“Collection du Musée, Beaux lieux du monde et du Japon” Sakura-city Museum, Tochigi
2021
“Jeunes peintres de l’avenir” Daimaru Art gallery, Matsuzakaya Art gallery, Tokyo
Japonismes 2018 “Tradition et transmission” Médiathèque de Chamonix-Mont-Blanc, France
”Collection du musée” Musée de la ville de SAKURA, Tochigi
“2018 tobi ART FAIR” Tokyo Art Club, Tokyo
2019
“Accrochage de printemps” GALERIE 48, Lyon, France
2018
Yamatane Museum of Art NIHONGA AWARD : Seed 2016, Yamatane Museum of Art, Tokyo
2018
”Tradition et transmission” 160ème anniversaire des relations entre la France et le Japon –
Hôtel de ville de Lyon et de St Etienne, Lyon, Mairie du 3ème, France
2015
(-ʼ18) SHÔ NO KAI, Ginza Surugadai Gallery, Tokyo
2013
sélectionnée par le 68eme INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo
MUKYU NO KAI, Nihombashi Mitsukoshi Art gallery, Tokyo
(-ʼ20) YUGA NO KAI, SEIBU Ikebukuro Art gallery, Tokyo
2012
sélectionnée par le 97eme INTEN* Saiko, Institut d’art du Japon
”Jeunes peintres qui dirigeront la prochaine”(ʼ14 et ʼ19) Nihombashi Mitsukoshi Art gallery, Tokyo
SAN NO KAI, Matsuzakaya Art gallery, Tokyo
Matsuzakaya Art gallery, Nagoya, Tokyo
*INTEN : Exposition et Concours historique de peinture japonaise après sélection préliminaire organisé par l’Institut d’art du Japon.
Prix
2024
79eme Prix d’encouragement INTEN Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo
2024
15eme Prix du Musée d’Art Adachi du printemps au INTEN Printemps, Tokyo
2021
Prix du président de “Japan women’s association for rehabilitation aid” YUGA NO KAI, Tokyo
Portrait de la terre des hommes Extrait de l’exposition du 3 février au 2 mars 2024
Le dur labeur de la terre sous l’œil de Kentaro KUMON
Pour sa première exposition en Europe, le photographe japonais Kentaro Kumon a accepté l’invitation de la directrice Mari Katagiri d’exposer un aperçu de son travail axé sur le paysage et ses modifications humaines à Lyon. Installée depuis 2012 rue Burdeau, la Galerie 48 est devenue, en octobre dernier, un lieu nomade investissant un lieu différent pour chaque exposition. Jusqu’au 2 mars sa résidence temporaire se trouve au 6 rue Vauzelles, dans le haut des Pentes de la Croix-Rousse, accueillant le travail de Kentaro Kumon pour sa première exposition en Europe.
“Paysage naturel et travail anthropique”
Plus de quarante clichés instaurent un dialogue raffiné avec une face peu connue de l’empire du Soleil Levant. Portées par un chromatisme sensible et un lyrisme raffiné, les photographies de Kentaro Kumon consignent des fragments d’un quotidien lourd et répétitif, ponctué par des rythmes naturels et les besoins du marché.
Dans l’extraordinaire silence qui habite les images, surgissent des gestes anciens et communs, liés par l’appartenance au monde de l’agriculture et de la pêche. La relation sans intermédiaire avec la terre et l’eau délimite la culture d’un travail qui sous-tend la chaîne alimentaire.
Le regard de Kumon se pose ainsi sur les femmes et les hommes appartenant au secteur primaire, ce qui renvoie l’être humain à l’origine de la civilisation sédentaire. La nature, belle et puissante, se plie aux besoins humains à travers une domestication qui, bien que rationalisée selon les principes du capitalisme, montre ses limites et ses failles.
Les usines et les ports abandonnés, joints aux aléas des saisons, invalident une production que l’on voudrait efficiente et parfaite. Dans ces contrepoints surgissent ainsi les gestes et les visages d’une humanité qui résiste malgré tout, interrogeant directement la nature pour sonder sa disponibilité. Comme ces vieilles dames de la ville balnéaire de Wajima qui, pour prendre la décision de récolter ou non des algues, répondent candidement « Demandons à la mer ».
Fabrizio MIGLIORATI
Le petit bulletin Lyon.février 2024
Biographie
Né en 1981 à Hyogo, vit et travaille à Tokyo, Japon
Photographe. II est l’un des photographes les plus actifs de Tokyo. Il travaille dans les magazines et la publicité japonais et parallèlement, il produit ses propres œuvres tant aux pays national et international. En 2012, il a remporté le « Prix de nouveau venu de l’année » par Japan Photographic Association pour son essai photo « La boutique de Goma ». Puis, il s’est orienté vers le thème du secteur primaire – l’exploitation japonaise des ressources naturelles : agriculture, pêche et artisanat – vis-à-vis de la vie humaine et de la terre.
Ces dernières années, il enchaine expositions et livres : Laboureurs”(2016), des photographies de paysages agricoles à travers le Japon ; “La rivière Koyomi”(2019), qui explore la relation entre les hommes et les rivières ; et “Lumières de péninsules(2020)” présentant la diversité des paysages, des cultures et des modes de vie des péninsules du Japon. Son œuvre la plus récente est “L’ile endormie”(2022), une série de photographies d’îles désertées, de la mer intérieure de Seto
Prix
2024
“Prix d’artiste” : prix attribue a l’artiste qui présente des œuvres exceptionnelles dans la duree et influence le monde de la photographie japonaise, par The Photographic Society of Japan. Tokyo
2012
“Prix du nouveau venu” par The Photographic Society of Japan pour “La boutique de Goma”. Japan
Expositions personnelles sellectionnees
2024
“Portrait de la terre des hommes” GALERIE 48, Lyon, France
2023
“Portrait de la Terre” Fugensha gallery, Tokyo, Japan
ITINERANCES – Sculptures Extrait de l’exposition du 23 mai au 6 juillet 2013
Elles sont mutines et danseuses. Légères, séduisantes et aguicheuses. Leurs mouvements les élèvent au-dessus d’elles-mêmes. Elles font les belles. S’élancent comme des flammes. S’enroulent en l’air comme des fumées. Elles ne sont pas posées, mais émergent. Elles tiennent de la naissance de Vénus. Elles haussent le cou, et se poussent du coude. Avec leurs hanches tournoyantes, leurs seins et leurs nez pointus, elles incarnent un défi à la pesanteur. Une audace gracieuse. Il en est qui s’affolent. D’autres qui voltigent, tanguent, gambadent et gaminent. Qui coquettent de l’œil. Qui caquètent, froufroutent et cancanent. Elles sont poseuses, bêcheuses… Elles sont gourdes, pécores, précieuses, étonnées, ahuries, échevelées… Mais aussi effarouchées, maniérées, sautillantes, ravies, entraîneuses et entraînées… Elles grimacent, gambergent, singent et font mille simagrées. Elles peuvent se pâmer comme s’avouer paumées. Parfois elles se tiennent, et parfois se maintiennent, se retiennent, se contraignent… Il se trouve quelques gars parmi elles. J’ai oublié de dire qu’il s’agit des sculptures de Marion de La Fontaine, faites pour partie de céramiques, et pour partie d’objets de récupération – surtout des bois flottés dont la mer a roulé les bosses, et de débris métalliques transformés en dentelles de rouille. Non contentes de charmer notre regard et de l’intriguer, ces sculptures nous chuchotent des secrets millénaires sur l’usure et la grâce… le temps qui passe et transforme… notre besoin de prendre appui sur autre que soi-même… le vertige d’exister de façon incertaine et fugitive… le féminin tendance félin…
Béatrice Nodé-Langlois
Biographie
Née en 1962 à Lyon, France. Vit et travaille à Montpellier.
1981-1985 Diplômée de l’Union Centrale des Arts Décoratifs à Paris.
Graphiste pendant 20 ans. Formée à la sculpture. Elle extrait de la terre des femmes, des lutins, des arbres… de grands personnages colorés naissent aussi à partir de matériaux divers. Anime des ateliers et des stages d’arts créatifs et de sculpture.
Apparence – Minéral Extrait de l’exposition du 7 octobre au 22 décembre 2019
Photographie
Le 250ème de seconde combiné aux angles et aux ombres organisent l’instant sublime d’une combinaison magique et révèle certaines coïncidences.
Ma recherche vient d’une balade infinie, de moments uniques saisis aux passages de situations éphémères. Ma photographie est faite de belles rencontres, entre autres celle de Robert Delpire, montreur d’images, à qui je voue une perpétuelle reconnaissance. Il est ma référence et mon chef d’orchestre dans son rôle essentiel de promoteur de la photographie.
Venez me retrouver dans mon étonnement et ma poursuite du banal sans exotisme.
Bon voyage…
Bernard LAURENT, Octobre 2019
Bernard Laurent nous emmène en noir et blanc, dans un univers onirique créatif particulier, stylisé et troublant à travers un langage photographique qui lui appartient. La précision géométrique de ses cadrages et sa passion pour les jeux d’ombres lui permettent de gommer l’inutile. Sa photographie résume son parcours. Nous assistons à une recherche surréaliste aux limites des apparences, pour nous laisser une trace d’endroits silencieux et de moments éphémères. La violence et la profondeur des contrastes noir et blanc constituent sa signature visuelle.
Vincent Mastroianni
Biographie
Née en 1948 à Lyon en France, vit et travaille à Lyon.
1970
Suite à un enseignement photographique à l’École de Genève en Suisse il s’installe à Paris comme assistant d’un photographe publicitaire du studio Jean Jacques Liegois, puis assistant de plateau freelance au Studio 44 pour la presse magazine : Elle, Marie-Claire, Vogue.
Rencontre avec l’éditeur Robert Delpire.
1970 – 1972
Travaille en free-lance pour les photographes, Agnès Varda, Claude Guillaumin, Helmut Newton, Jaques Olivard, Guy Bourdin et d’autres qui l’amènent à progresser de façon déterminante pour la suite de son parcours de photographe.
1976
Ouvre à Lyon un studio de prises de vues de mode et publicitaires.
Débute son propre travail d’auteur avec la série « Défigurations ».
1985
Enseigne la photographie à l’école MJM.
1991 – 2012
Ouvre à nouveau à Lyon, un studio de photographie d’architecture et de photographie aérienne.
2012 – 2017
Travaille dans une société pour des reportages aériens et d’architecture.
2017-
Réalise sa photographie d’auteur lors de nombreux voyages à l’étranger.
Jardins électriques Extrait de l’exposition du 17 mai au 30 juin 2018
Extrait de l’exposition du 4 septembre au 31 octobre 2014
Écriture à hauts risques qui sait affronter le vide. Qui navigue sur les profonds remous de l’affectivité centrale, et nage lentement au cœur des renaissances invisibles, au fond du marécage archaïque. II n’y a ni passé ni avenir, mais le présent discontinu de la création. Sandra Martagex, inventive, sidérante et poignante, vagabonde dans les désordres corporels.
Christian Noorbergen
Mai 2018
Biographie
Née à Paris en 1967, vit et travaille à Paris.
1984 – 86
École d’arts graphiques CORVISART
1986 – 87
Académie CHARPENTIER
1987 – 92
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, diplômée avec félicitations du jury
1993
Rijks akademie, Amsterdam, bourse d’étude
Résidences
2017
Résidence à Longzhou, Association France-Chine, Invitée par les autorités du District de Longzhou, Province du Guangxi, Chine
2016
Résidence à Tucheng, Association France-Chine, Invitée par la ville de Zunyi, Province du Guizhou, Chine
Expositions personnelles
2018
“Jardins électriques”, GALERIE 48, Lyon
2015
Parcours d’art cosmopolite, Association WAC, Drôme Provençale
Le Quai, Pont de Baret, Drôme
2014
GALERIE 48, Lyon
Nouvelle Médiathèque Pablo Neruda, Malakoff
2013
août-sept. “Autour du Désir”, MODERNISM Inc. San Francisco, État-Unis
2010
“Forêts intimes”, Galerie Frédéric MOISAN, Paris
2009
Au sein de l’exposition “Maternité “au réfectoire des Cordeliers, Université Paris Descartes, Paris
2007
Galerie BRISSOT & LINZ, Paris
2001
“D’amour et de mort”, Musée-Bibliothèque François Pétrarque, Fontaine de Vaucluse
1997
Galerie Alain MARGARON, Paris
Bibliothèque Pablo Neruda, Malakoff
1995
Chapelle des jésuites de Chaumont, Haute-Marne
Galerie Alain MARGARON, Paris
MODERNISM Inc. Gallery, San Francisco, État-Unis
1994
Galerie CROUS – Beaux-Arts, Paris
Expositions collectives sélectionnées
2018
Salo VI, Salon de dessin érotique, Paris
“Fantasme”avec la revue Éditions Joie Panique, Libraire La Régulière, Paris
2017
Musée des minorités ethniques, Nanning, Province du Guangxi, Chine
2016
“MASCARADE”, Parc Thermal du Fayet, Haute-Savoie
2015
Galerie Frédéric MOISAN, Paris
Salon “Art Paris-Art Fair”, Grand Palais, Galerie Frédéric MOISAN, Paris
“Promenades de J.D.J.”, 6ème Biennale de Lyon, Hors Normes, MAPRA
2014
Salon “Downtown Fair”, MODERNISM Inc. New York, État-Unis
2013
Salon “Les Hivernale”, Palais des Congres de Montreuil, Paris
nov-déc. “Autour du Désir”, MODERNISM Inc. Gallery, San Francisco
Salon “Art Miami”, MODERNISM Inc. Gallery, Miami, État-Unis
Résonance de la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon Exposition du 18 septembre au 5 octobre 2019 au loft 4.40 a Lyon
Takesada MATSUTANI au Centre Pompidou a Paris du 25 juin au 23 septembre 2019
Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka-Paris Extrait de l’exposition du 8 septembre au 27 octobre 2018 – Gravures
Matsutani Takesada se forme d’abord à la peinture traditionnelle japonaise Nihonga mais développe rapidement un intérêt pour l’art abstrait. Eminent représentant de l’art contemporain japonais, il fait partie du groupe d’avant-garde GUTAI.
Le travail créatif de Matsutani explore des techniques variées, notamment avec une utilisation unique de la colle vinylique et du graphite, les outils de prédilection de l’artiste, ou la conception d’installations monumentales et de performances. Mais la pratique de l’estampe est restée au fil des années l’un des domaines favoris de Matsutani, et a également donné lieu à des collaborations régulières avec des éditeurs et auteurs pour la production de livres d’artistes. GUTAI était un groupe d’avant-garde formé en 1954 dans la région du Kansai, dont Osaka est la capitale par un ensemble de jeunes artistes. L’association était dirigée par le peintre pionnier de l’art abstrait Jirô Yoshihara (elle a été dissoute en 1972). Le nom “Gutai” était destiné à “présenter des preuves concrètes que notre esprit est libre”. La signification littérale du mot “gutai” est “concret”. Yoshihara exigeait sans relâche des membres un art n’ayant jamais existé et de nature abstraite. Il a organisé de nombreuses expositions et événements dans des parcs, sur scène et même dans le ciel. Les artistes ont réagi en produisant une succession d’œuvres créatives et innovantes enracinées empreintes d’idées fantastiques. Bien que les activités des artistes aient été, à l’époque, largement ignorées au Japon, le groupe a été acclamé à l’étranger et le nom « GUTAI » a été largement reconnu dans le monde de l’art occidental à la fin des années 50.
GALERIE 48
Biographie
Né à Osaka, Japon en 1937, vit et travaille à Paris, France.
1954
Entre dans la classe de peinture japonaise (Nihonga) de l’École Municipal des arts de l’artisanat d’Osaka
années 50
Une tuberculose le contraint à arrêter l’école. Il étudie en autodidacte
1960
Commence à participer aux expositions de Gutai
1963
Invité à devenir membre de Gutai
Part pour la France grâce à une bourse, le Grand Prix de l’Institut Franco-Japonais et du journal Mainichi, donnant droit à une subvention du gouvernement français
1967
Entre dans l’Atelier 17, atelier de gravure et Eaux-fortes de Stanley William Hayter à Paris. Devient l’assistant de Hayter
1970
Rejoint l’atelier de sérigraphie créé par son épouse Kate Van Houten et leur amie Lorna Taylor
Ses créations
1960 – 1967
Gutai : Matsutani couvre des toiles aux volumes organiques impressionnants et sensuels, faits d’adhésif vinylique gonflé
1968 – 1978
Hard Edge : Matsutani expérimente la gravure et la peinture avec des formes clairement définies, des lignes et des couleurs vives sur des surfaces plates. Ces travaux s’étendent sur une échelle immense du plus grand au plus petit
1976 – présent
Graphite : À partir des années 1980, Matsutani se concentre sur le noir et blanc en revenant à des volumes d’adhésif vinylique recouvert de coups de crayon au graphite. Il travaille sur de grandes surfaces : le geste créatif devient une performance
Expositions personnelles 2018 – 2007 (sélection)
Matsutani participe à toutes les expositions du groupe de Gutai du 1960 au 1972.
Depuis sa première exposition personnelle en 1963 à Osaka, Japon, il entreprend une carrière internationale qui lui vaut un grand renom. Ses peintures sont représentées aujourd’hui en permanence en France, en Europe, au Japon, en Amérique du Sud et du Nord.
2019
du 26 juin au 23 sep. Une présentation des œuvres de Takesada MATSUTANI, Centre Pompidou, Paris
2018
“Matsutani – Van Houten, Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka–Paris» GALERIE 48, Lyon, France
«Matsutani: Selected Works 1972-2017″ Galerie Bergamin & Gomide, Sao Paulo, Brésil
“Confluence, Takesada Matsutani & Aliska Lahusen” Manggha Museum of Japanese Art and Technology, Cracovie, Pologne
2017
Galerie Hauser & Wirth, Los Angeles, Etats-Unis
2016
Galerie Hauser & Wirth, Zurich, Suisse
“Matsutani – New Prints” Yoshiaki Inoue Gallery, Osaka, Japon
“Dix ans de projet visuels de Matsutani” Art Space Kan, Kyoto, Japon
Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
2015
Art Basel Hong Kong, Galerie Yamaki Fine Art, Hong Kong
Galerie Hauser & Wirth, New York, États-Unis
“Matsutani Currents” Otani Memorial Art Museum, Nishinomiya city, Osaka
“Matsutani Gutai Spirit Forever” Galerie Richard, New York
2012
Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
“Matsutani-Des années 60 à nos jours” Galerie Richard, Paris
“Around the Circle III” Galerie LADS, Osaka, Japon
Galerie Jean Greset, Besançon, France
2011
“Around the Circle” Cohju Contemporary Art, Kyôto, Japon
“Around the Circle” Galerie Horizon, Colera, Espagne
2010
Tsubaki Modern Gallery, Tokyo, Japon
“Stream” Musée d’Art Moderne, Kamakura, Japon
Galerie Faider, Bruxelles, Belgique
2009
Galerie Friedrich Müller, Francfort, Allemagne
Galerie Tamura, Hiroshima, Japon
2008
Galerie Negen Punt Negen, Roeselare, Belgique
2007
“Matsutani-Rétrospective” Centre culturel André Malraux, Agen, France
Expositions collectives 2017-2010 (sélection)
2017
“Viva Arte Viva” 5ème Biennale de Venise, Italie
Salon, Hauser & Wirth, Zürich, Suisse
“Graphite Works” Taka Ishii Gallery, New York, Etats-Unis
2016
“A Feverish Era: Art Informel and the Expansion of Japanese Artistic Expression in the ‘50s and ‘60s” Musée National d’Art Moderne, Kyôto
“A Feverish Era in Japanese Art ..” Bozar, Bruxelles, Belgique
“Painting into Tree Dimensions” Galerie Richard, Paris, France
“Secret of Black” Musée d’art de la préfecture de Hyogo, Kobe, Japon
“Les éditions Tandem, de la gravure au livre” Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Louvière, Belgique
2015
“Nouvelle présentation des collections modernes 1905-1960” Centre Pompidou, Paris, France
“Trois artistes japonais: Takesada Matsutani, Setsuko Nagasawa, Yoshimi Futamura” Château de Courcelles, Montigny-les-Metz, France
2014
“Japon” Abbaye Saint-André, Centre d’Art Contemporain, Meymac, France
Galerie des Collections, Musée National d’Art Moderne, Kyoto, Japon
“Made in Japan, l’art japonais dans les collections du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles” La Louvière, Belgique
“70 Combats pour la liberté” Le Radar-Espace d’art actuel, Bayeux, France
2013
“Sugai & Matsutani – Print Works” Musée d’art et d’histoire de la ville d’Ashiya, Japon
“Gutai: Splendid playground” Musée Solomon R.Guggenheim, New York
“Hors Frontières, Abstractions” Galerie Richard, Paris, France
“Gutai progress” Musée d’art et d’histoire de la ville d’Ashiya, Japon
2012
“Bogart, Gorchov, Matsutani – Painting Towards Three Dimensions” Galerie Richard, New York
“A Visual Essay on Gutai” Galerie Hauser & Wirth, New York, États-Unis
“Gutai: The Spirit of an Era” 5th Anniversary of The National Art Center Tokyo
“Interactions artistiques : le Kansai d’avant-garde” Otani Memorial Art Museum Nishinomiya city, Osaka, Japon
2011
“Matsutani x Ralphe Petty” Museum Haus Kasuya, Kanagawa, Japon
2010
“Art Japonais 1950-2010” The National Museum of Art, Ôsaka, Japon
Collections publiques (sélection)
Autriche
Albertina
Royaume-uni
Victoria and Albert Museum, Manchester Art Gallery
Dubai
Solomon R.Guggenheim Museum, Dubai
Belgique
Ministère de la Culture de Belgique
Bibliothèque royale de Belgique
Administration générale de la Culture
Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Etats-Unis
Boston Public Library
New York Public Library. Museum of Art, Dallas. Free Library of Philadelphia
Lessing Rosenwald Chase Manhattan Bank, New York. Philippe Moris Inc
France
Centre Pompidou, Paris
Bibliothèque Nationale de France
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée Cantini, Marseille
Ministère de la Culture et de la Communication
Fonds Départemental d’Art Contemporain. Conseil Géneral de Seine Saint-Denis
FRAC Midi-Pyrénées. IBM France Paris. Fondation DANAE
Bibliothèque municipale de Cagnes-sur-Mer, de Douai, de Mulhouse, de Rennes
Accrochage de Printemps Extrait de l’exposition collective du 21 mars au 4 mai 2019
Le bel été Extrait de l’exposition du 22 mai au 3 juillet 2014
Dès l’âge de 17 ans dans les salons provençaux, Alain Menghini avait déjà côtoyé le milieu artistique en présentant ses œuvres en compagnie de son père, artisan d’Art et peintre. Sa première exposition personnelle aura lieu en 1968 à Paris, d’autres viendront : en France, à l’étranger, particulièrement au Japon, en Suisse, en Belgique.
Il a l’honneur des cimaises du Musée du Luxembourg pour une exposition personnelle en 1990. En 2003, il voit la chapelle de l’Ascension qu’il a décorée à l’Île-Saint-Denis consacrée et utilisée par la petite communauté des sœurs qui jouxte ce nouvel édifice.
Après une période de jeunesse où la peinture paraît être une introspection, voire une catharsis, où des personnages apparaissent ou disparaissent au milieu de monuments, Alain Menghini tourne son regard vers l’extérieur, le monde, un monde de plus en plus proche, son monde, fait au fil des années d’êtres chers, d’animaux familiers, d’objets simples, d’un jardinet qu’il affectionne.
Il aura au cours de sa vie côtoyé de nombreux artistes et pour ne citer que les peintres lyonnais, il aura reçu les encouragements de Fusaro lors d’une de ses premières expositions. Il a exposé avec Cottavoz, partagé les cimaises de la Galerie Bellefontaine de Lausanne avec Truphémus, Lesieur, Boncompain avec qu’il est lié d’amitié, amitié aussi qui l’attache aux peintres Christin et Maly que les lyonnais connaissent bien.
GALERIE 48
Biographie
Né en 1945 à Aubagne. Vit et travaille à Paris.
Etudes artistiques à Marseille et à Paris.
Expositions récentes
2019
“Accrochage de printemps” GALERIE 48, Lyon
Galerie Nichido, Paris
2017
Galerie Nichido, Paris
2014
“Le bel été” GALEIRE 48, Lyon
2013
Galerie Nichido, Paris
2010
Galerie Nichido, Paris
2008
Galerie Nichido, Paris
2006
Galerie Nichido, Paris
2005
Galerie Nichido, Osaka “Exposition Artistes français – Artistes japonais”
2002
Galerie Nichido, Paris
2000 – 01
Décoration murale de la nouvelle Chapelle de la Paroisse Saint-Pierre à L’Ile Saint-Denis, maquettes des vitraux et du mobilier sacré (réalisation des vitraux : Florent Chaboissier, réalisation de l’autel, de l’ambon et du tabernacle : Paul Thomsen Architectes : Gaucher et Leloup)
A participé à diverses expositions de groupe en France et à l’étranger.
Œuvres au Musée Simon Segal, Aups (Var), au Musée de Bagnols-sur-Cèze (Gard), dans les collections du Sénat et pour le Fond Patrimonial de la Ville de Corbeil.
Gentle Waves
Jane Norbury – Tatsuhiro Suizu – Hiromi Kuboi Extrait de l’exposition du 25 mai au 15 juin 2024
INTERFACE DU VIVANT Extrait de l’exposition du 9 novembre au 23 décembre 2017
Pendant mes études de céramique aux beaux-arts en Angleterre, j’ai fait un échange avec les beaux-arts d’Aix en Provence. Les rencontres de l’époque ont été décisives, et lors de mon séjour dans l’atelier de Bernard Dejonge, j’ai envisagé le rêve d’un lieu de création pour moi en France. En 1991, j’ai transféré mon atelier, du centre ville de Londres à l’environnement rural de la Saône et Loire. Le changement de pays, le défrichage d’un terrain abandonné et la proximité avec la nature, m’a permis d’approfondir un travail en terre en relation avec la végétation et l’espace environnant. Ma matière d’expression reste toujours l’argile mais mon travail traverse les frontières : sculptures, installations, performances.
Après 40 ans de travail avec l’argile, je me rapproche de plus en plus de la possibilité de laisser mon corps, mon esprit et le matériau travailler ensemble, en tandem, sans qu’un ne domine l’autre. Au fil des ans, j’ai bénéficié de la pratique du yoga et j’ai réalisé que la peau de mon corps est une feuille connectée et qu’une manipulation d’une partie du corps affecte l’ensemble, que la peau est la membrane qui nous contient et qui est en contact avec le monde extérieur. Dans mes sculptures en argile actuelles, j’explore une énergie similaire entre les espaces intérieurs et extérieurs, et le mouvement créé par leur dynamique centrale.
J’ai commencé à développer des sculptures où les plis autour de l’espace central devenaient plus amples et plus importants, inspirant et expirant, et conférant une plus grande énergie au volume interne. C’est la série actuelle que j’appelle Walking skin. Travailler à plus grande échelle amplifie les mouvements provoqués par les manipulations des plaques d’argile malléables et permet à la vague du mouvement de se développer. En construisant à la main sur les formes émergentes et en suivant les moments initiaux, je permets aux ondulations de se développer en forme plus grande et plus inattendues. Je travaille les pièces à l’envers dans une forme contraignante et ne vois la pièce finie que lorsque je la retourne à la fin du processus. De cette façon, l’argile m’offre des surprises que je n’aurais pas pu imaginer.
Jane Norbury, céramiste et plasticienne, 2024
Biographie
Née 1958 a Maidstone au Royaume – Uni, Vie et travail à Saisy, Saône-et-Loire, Bourgogne.
1986
Bourse d’installation(Setting Up Grant), Crafts Council, London
1983 – 84
Université de Londres, Goldsmiths College, Art Teachers Certificate, London
1981 – 82
École des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, Poste diplôme céramique, France
1978 – 81
West Surrey College of Art and Design, Diplôme de céramique, Royaume-Uni
Résidences
2018
Anderson Ranch Arts Center, Colorado, État-Unis
2013
Résidence à Shigaraki Ceramic Cultural ParK, Japon
2008
Centre d’art Contemporaine Vaste et Vaque, Gaspésie, Canada
Expositions récentes sélectionnes
2024
“Gentle waves” GALERIE 48, Brignais, France
2023
“Walking Skins” Centre Céramique La Borne, France
2023
“Fibre Sensible” Ecuries St Hughes, Cluny, France
2023
Galerie Mirabilia, Lagorce, France
2022
“Migration(s)” Musée Ariana, Genève, Suisse
2022
“Nuages” Galerie Camera Obscura, Paris
2022
“Salon Révélations” Collection Galerie, Grand Palais, Paris
2022
“Infini” Musée Lucien de Gheus, Popringe, Belgique
2021
“Flux d’Argiles” solo, La Grange Dîmière, Le Pin, France
Galerie Camera Obscura, Paris
Galerie du Pont des Z’arts, Seyssel, France
2020
“Nature et Industrie” Le Sentier, Suisse
Adrienne D Galerie, Kortrijk, Belgique
IAC New membres exposition, Beijing, Chine
“De couleur et de terre” La Grande Galerie, Savasse, France
2019
Gyenoggi International Céramique Biennale, Corée
Installation et Performance de Jane Norbury, Les Allées Céramiques, Toulouse, France
Salon Céramique Contemporaine, C14, Paris
2018
Galerie Collection, Paris
Anderson Ranch Arts, Colorado, Etats-Unis
Les Journées de la Céramique St Sulpice – Paris
2017
“Interface du vivant” Henri Baviera et Jane Norbury, GALERIE 48, Lyon
“Timeline” Bibracte, Musée et Site archéologique, St-Léger-sous-Beuvray
“Ceramic Event VIII” Bruxelles, Belgique
SOFA/Collection Galerie, Chicago, États-Unis
2016
Biennale de la Céramique, Chantemerle-lès-Grignan, Drôme
“L’eau touche la terre” Église de Cortiamble, Art Image, Chalon-sur-Saône
Céramique 14, Paris
2015
“Corps Sensibles” L’arc – scène Nationale, Le Creusot, Bourgogne
“Hors socle et Suite sur socle” Centre Céramique de Giroussens, Tarn
“Vivre le lieu” Parcours d’art contemporain, Ozenay, Bourgogne
“De couleur et de terre” La Grande Galerie, Savasse, Drôme