KIMONO Extraits de l’exposition du 8 novembre au 22 décembre 2018
Depuis mon adolescence, je confectionne et couds à la main des kimonos, des haoris (vestes portées sur kimono) et des obis (ceintures de kimono) dans la plus pure tradition japonaise à partir de tissus japonais de fabrication artisanale. Je connais bien les lignes directrices ancestrales rigoureuses qui assignent que ” le kimono doit être comme-ci ou comme-ça”, de sorte que le monde du kimono traditionnel avec ses règles fort strictes n’accepte pas volontiers l’innovation. Mais ayant vu parfois portés sans allure des haoris traditionnels sur des vêtements occidentaux, j’ai eu envie de créer un haori élégant qui conviendrait sans discordance tant aux kimonos qu’à divers autres styles de vêtements. C’est ainsi que je me suis attachée à faire de nouvelles créations, inspirées par la liberté et la sensibilité des français pour la beauté dans ce pays où je vis depuis mon mariage. Pour mes créations, je sélectionne soigneusement les plus belles matières françaises et japonaises.
En épilogue, je crois pouvoir dire que c’est le tissu qui m’a amenée en France, ce pays animé d’esprit et de goût qui reconnait et admire les belles choses, au-delà de toute considération d’époque, d’âge, ou de géographie, et où l’on peut s’exprimer en toute liberté. Finalement, je pense pouvoir dire qu’il a avivé ma passion pour les tissus, et développé en moi le sens de la beauté. Au Japon, je souhaiterais insuffler un vent nouveau dans le monde du kimono classique avec les plus beaux tissus français. En France, j’aimerais faire connaître la beauté des fabrications japonaises.
Yuco OYA-SATO
Biographie
Née à Wakayama au Japon en 1969, vit et travaille à Sélestat en France.
1988
Diplôme de l’école de couture Oohara – spécialité kimono, Osaka, Japon
Ouverture d’un atelier en tant que confectionneuse de Kimono, Osaka, Japon
2004
Apprentissage de la broderie traditionnelle japonaise à Kyoto au Japon.
Début de création de Obi original ornés de perles de verre, de dentelle française et de broderie japonaise
2006
Arrivée en Alsace
2010
Création d’un nouveau style de haori et d’obi qui s’accordent avec tous les types de vêtements
Expositions
2018
“KIMONO” GALERIE 48, Lyon
2017
Exposition personnelle, Galerie LAPIN ET HALOT, Tokyo, Japon
Exposition personnelle, Salle de la Décapole, Turckheim, Alsace
2016
avec Seiryu HIYAMA teinturier, La villa impérial Tamozawa, Nikkô, Japon
2015
“Escales en Asie” Galerie La ligne bleue, Sélestat, Alsace
2014
Exposition personnelle, Salle de la Décapole, Turckheim, Alsace
2013
avec Nathalie SAVEY photographe, L’Escalier, Brumath, Alsace
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Carl-Henning PEDERSEN
Biographie
Né en 1913 et décédé en 2007 à Copenhage au Danemark.
L’un des principaux artistes danois de la seconde moitié du 20e siècle, membre clé du mouvement CoBrA (Copenhague – Bruxelles – Amsterdam) entre 1948 et 1951.
Sa peinture est vive et spontanée, on l’a dénommé le « Chagall de Scandinavie ». Redécore, dans les années 80, la cathédrale gothique de Ribe au Danemark.
Au-delà des rivages – L’intersection de la lumière et de la structure Extrait de l’exposition du 16 septembre au 4 novembre 2017
Choix de petits formats Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
Mon travail est la conséquence d’un processus. Plutôt qu’une image, chaque œuvre est un objet créé à travers la succession des actions et des réactions aux propriétés des matériaux employés, ainsi qu’à leurs relations. J’obéis à l’instinct qui me guide parmi de nombreuses options, le processus de création devenant une exploration intuitive des différentes possibilités. Des impératifs se manifestent alors au sein des connexions découvertes, du motif réalisé et de l’association sélectionnée, ce qui aboutit à la création d’une réalité autonome.
Comme un acte de foi, la réponse instinctive que je trouve en moi guide le processus, révélant ma nature même.
Joseph PIASENTIN, 2017
Joseph Piasentin, New Work
Les collages peints de Joseph Piasentin réjouissent le regard en laissant apercevoir la joie sans mélange que l’artiste éprouve au cours du processus créatif. Son travail s’inspire de la diversité des matériaux qu’il choisit. II dialogue avec leurs ressources tactiles, leurs textures, leurs motifs et leurs couleurs pour aboutir à un objet à la fois intime et plein de variété. Chaque couche estompe et révèle en même temps un travail sous-jacent et magistral, base sur laquelle l’œuvre prend forme. L’intuition s’affirme à mesure que l’artiste élabore sa composition, et de là naît un chef-d’œuvre.
Pour reprendre les propres mots de l’artiste : « Je considère mon travail comme un résultat de ce que je suis. Ce n’est pas une image, mais plutôt un objet qui se crée à partir d’un amalgame entre les matériaux et la réponse que je leur apporte ; entre les matériaux et ma réaction à eux et avec eux. Bien que des associations se produisent éventuellement, le résultat de la combinaison de ces matériaux, y compris la peinture, n’imite rien mais trouve une certaine réalité autonome. »
Chaque pièce est une mélodie visuelle qui nourrit l’âme par ses rythmes optiques. Elle installe un va-et-vient de relations spatiales par un recours maîtrisé aux vibrations des couleurs contrastantes . La profondeur qui en résulte est une métaphore des riches expériences qui se superposent dans la vie, un aperçu du processus qui célèbre la vertu la plus élémentaire de celle-ci – être dans le moment.
Donna Granata, 2017
Fondateur / Directeur exécutif
Focus on the Masters
Biographie
Né en 1950 aux États-Unis à San Mateo en Californie, vit actuellement à Ojai en Californie.
1977
Université Stanford, Californie, États-Unis
Master of Fine Arts Degree-Peinture
1974
California College of the Arts, Oakland, États-Unis
Bachelor of Fine Arts Degree
Expositions sélectionnées
2019
“The 5th Crosscurrent,” Tokyo Metropolitan Art Museum, Tokyo, Japan
2018
“LELA International,” Nagasaki Fine Art Museum, Nagasaki, Japan
“LELA International” Yokohama Citizen Gallery Art Forum, Yokohama, Japan
2017
“Au delà des rivages” Joseph PIASENTIN et Toko TOKUNAGA, GALERIE48, Lyon, France
2016
“Choix de Petits formats” GALERIE48, Lyon
Sakuragi Fine Arts, Tokyo, Japon
2015
Maruzen Gallery, Marunouchi, Tokyo, Japon
2014
Long Beach Museum of Art, Californie, États-Unis
2013
Gallery Andromeda Contemporaneo, San Jose, Costa Rica
2012
Andrew Shire Gallery, Los Angeles, Californie, États-Unis
2010
LA Artcore, Los Angeles, Californie, États-Unis
2007
Gail Harvey Gallery, Santa Monica, Californie
2003
Sunam Gallery, Busan, Corée du Sud
1997
University of Madrid, Madrid, Espagne
1993
Galerie Markant, Langelo, Pays-Bas
1987
Brandstater Gallery, Loma Linda University, Riverside, Californie
1983
Union Gallery, San Jose State University, Californie
1979
The Phillips Collection, Washington D.C. États-Unis
Collections publiques
Ville de Lyon
American Airlines
Bank of America, San Francisco, California
BL Walters Companies of Denver
Boston University
Burapha University, Chon Buri, Thailand
Continental Bank of Chicago
Earl Witsher Collection
Gerald Rosencranz Collection
Kelly Drye & Warren Law Firm
Komstar Inc. of Los Angeles
Long Beach Museum of Art
National Museum of Contemporary Art, Seoul Grand Park, Korea
Nippon Express USA Travel Inc.
Rajamangala University, Bangkok, Thailand
South Bay Contemporary Museum, Torrance, California
Sriakharinwirot University, Bangkok, Thailand
Stanford University
Taiwan Museum of Modern Art, Taichung, Taiwan
Thailand Cultural Center, Bangkok, Thailand
Ventura Municipal Art Collection, Ventura, California
Paysages introspectifs – Saison 5 Exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014
PERCEPTIONS – Saison 5 Extrait de l’exposition du 1er décembre au 28 décembre 2012
Zingaro Extrait de l’exposition du 10 mars au 15 avril 2012
“Je suis préoccupé par l’étymologie même du terme photographie, il est bien question de peindre, de dessiner. Ainsi la notion d’auteur demeure centrale dans mon travail, si j’ai choisi le médium photographique, c’est pour déconstruire son caractère mécanique, réintroduire la part de l’artiste qui utilise la lumière comme une matière picturale. Les monotypes que je réalise subissent divers traitements, qui les rendent uniques mais tout en renforçant leur spécificité photographique. J’agis avec la chimie comme un peintre avec sa palette, celle-ci est toujours le réceptacle (le révélateur) de la lumière avec laquelle je dessine.”
Antoine Poupel
Saison 5
Je me suis promené au gré des saisons à travers le Japon, parfois en France.
Au cours de quatre voyages j’accumule des images, vu de nombreux lieux, et souvent représenté des aspects du paysage.
Le thème des saisons au Japon a tellement été travaillé, interprété, que de nombreuses références ont fini par me gêner.
Ces photographies sont de petits moments d’illuminations et d’émerveillements. J’ai voulu créer ma propre saison.
II en résulte une réinterprétation par montage d’élément divers, Accompagnant des photographies directes, plus réalistes des quatre saisons.
Cette création est un mélange d’images, qui peut créer une atmosphère surnaturelle. J’ai souvent montré ma capacité à la transformation des images, au déplacement physique du regardeur pour scruter l’image ; j’aime que le spectateur se perde parfois. Questionnement sur l’image, mais aussi sur la nature, préoccupation majeur de ce début de XXl eme siècle.
Qu’est-ce que je vois ?
Zingaro
Antoine Poupel aime à dire qu’il n’y connaît rien aux chevaux, cet éternel novice de l’art équestre n’est alors pas tenté de photographier la vraisemblance “hippologique”. Celui-ci met de la distance avec son sujet : celle de son objectif photographique qui révéler et réinterpréter depuis plus de vingt ans, les fresques chorégraphiques du théâtre équestre de Zingaro. Véritable “compagnon d’Art” de Bartabas, il a partagé le quotidien de cette troupe, l’a accompagné à travers le monde : d’Aubervilliers à New-York, de Moscou à Tokyo. Cette rencontre “fraternelle”, entre deux formes artistiques est née d’une véritable poésie visuelle.
Biographie
Né en 1956 au Havre, France. Vit et travaille à Paris.
1982
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique
1984 – 1985
Pensionnaire à l’Académie de France à Rome
1987
Lauréat de la Bourse de Recherche et de Création Léonard de Vinci, pour le Mexique et le Brésil, par le Ministère des Affaires Etrangères
1990
Formation aux Nouvelles Technologies de l’Image (C.N.A.P.)
1992
Bourse du fond d’incitation à la création du Centre National des Arts Plastiques, pour le projet Portraits de Personnalités
Son travail artistique avant-gardiste, questionnant les limites picturales et chimiques de la photographie l’a fait connaître dans le monde entier et lui a ouvert les portes des institutions photographiques les plus prestigieuses ainsi que celle du cabaret Crazy-Horse et du théâtre équestre Zingaro.
Le photographe partage aujourd’hui sa vie entre la France et le Japon, pays dans lequel il jouit d’une forte reconnaissance artistique.
Il a publié de nombreux livres et réalisé de nombreuses expositions en France, en Russie, aux État-Unis, en Europe et au Japon.
Collections
Fond National d’Art Contemporain
Fond Régional d’Art Contemporain de Haute Normandie
Fond Régional d’Art Contemporain d’Ile de France
Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
Artothèque de Toulouse
Maison de la Culture du Havre
Bibliothèque Nationale, Paris
Maison Européenne de la Photographie, Paris
Caisse des dépôts et consignations de Picardie
Agnés B
Chanel K.K.
Musée Métropolitain de la Photographie, Tokyo, Japon
Résonance de la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon Exposition du 14 septembre au 26 octobre 2019 a la galerie
Exposition du 18 septembre au 5 octobre au loft 4.40 a Lyon
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains P. ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – CH. PEDERSEN – G. SALZMANN – R. TEXIER Extrait del’exposition collective du 10 septembre au 29 octobre 2016
Un regard au pluriel Extrait de l’exposition du 5 novembre au 20 décembre 2015
Cityscapes Extrait de l’exposition du 7 septembre au 31 octobre 2013
…Rétrospectivement, on constate du reste combien ses aquarelles, remarquables tant par leur technique que par leurs motifs, ont toujours entretenu un dialogue vivifiant avec d’autre groupes d’œuvres, qu’il s’agisse des collages et des dessins au fusain des débuts ou des photographies qui viendront par la suite et qui trouveront, là aussi, à s’intégrer de de façons particulière dans son univers artistique.
Le travail de Salzmann, indépendamment du procédé utilisé, s’inscrit toujours dans un contexte biographique et artistique. …Les vues urbaines, d’une part, et les paysages, de l’autre, sont autant de champs de tension qui s’expriment tantôt dans des nuances vaporeuse, tantôt, dans des aplats colores et dynamique. Salzmann aime à jouer avec toutes sortes de notions de la réalité. Le regard réel, l’œil photographique, la perception des reflets, le vécu actif, les émotions et le ressenti – c’est tout cela que l’artiste fait interférer et concentre dans l’image. Mais, au–delà de cette pluralité, chaque œuvre s’avère comme une expérience tout à fait personnelle de la nature, de la ville, des paysages, comme une expérience sensorielle que l ‘artiste traduit brillamment, avec une grande intelligence esthétique.
Martin Hochleitner, Directeur du Musée de Salzbourg Extrait de l’avant–propos du livre GOTTFRIED SALZMANN, Cityscapes
Dans le domaine de l’art à la fin du XXe siècle, il existe une technique tabou aux yeux des avant-gardistes : l’aquarelle. Cela est d’autant plus étonnant que le développement de l’art, depuis les années 1960, ne connaît absolument plus de limites esthétique ni technologiques.
La liberté de création permet à l’artiste de recourir à tous les matériaux et a toutes les techniques allant des formes d’expression industrielles aux formes d’expression artisanales traditionnelles. Seule l’aquarelle semble être corrompue par l’abus des cours sans originalité destines aux peintres amateurs, de la Toscane au nord de l’Allemagne. Cela accroît aussi le sentiment d’une injustice historique, laquelle est d’autant plus inexplicable que la première moitié du XXe siècle a vu encore quelques-uns des artistes les plus remarquables démontrer leur talent d’aquarellistes, Paul Klee ouvrant la marche avec d’autre artistes du Cavalier Bleu (der Blauer Reiter).
Faire de l’aquarelle dans ce contexte typique de l’époque semble donc tout aussi risqué que de se spécialiser dans les vues topographiques : vedute urbaines et paysages. Gottfried Salzmann lève radicalement un tabou en se consacrant à ces motifs si longtemps dédaignés. II utilise en effet une technique frappée d’un verdict esthétique qui a toutefois déjà trouvé son grand maître, dans un autre style en la personne du vieil Oskar Kokoschka. Et pourtant, on ne pourrait pas s’imaginer plus grande différence entre les dessins de Kokoschka à l’aquarelle et la technique humide sur humide, unique en son genre, de Gottfreid Salzmann. Salzmann est en effet beaucoup plus proche d’Emil Nolde et de William Turner, parfois également de Rudolf von Alt, et du peintre de Graz, toujours autant sous-estime, Wilhelm Thöny. Salzmann reste cependant unique, tant sur le plan de composition qu’au niveau des couleurs. Bien que la virtuosité ne soit plus depuis longtemps gage de qualité artistique, on ne peut s’empêcher de considérer Gottfried Salzmann comme l’aquarelliste probablement le plus virtuose et le plus complexe des dernières décennies. Salzmann sait faire du papier blanc exempt de tout pigment un support expressif aussi important que la couleur et dans le même temps un élément stabilisateur pour ses compositions. Ses éclaboussures d’eau et de couleurs, comme reparties au hasard sur le papier, sont d’une délicatesse qui n’a rien de doux ou de superficiel en soi, pour la simple raison que celle-ci fait partie, dans un équilibrisme japoniste, de la conception d’ensemble : elle n’est jamais une fin en soi.
Pour l’Albertina, la collection d’aquarelles de Salzmann, propriété du musée, compte parmi les plus précieux trésors.
Klaus Albrecht Schröder Conservateur en chef du Musée Albertina – Vienne
Biographie
Né à Saalfelden (près de Salzbourg, Autriche) en 1943 et vit à Paris.
1963 – 1965
École des Beaux–Arts de Vienne, Autriche
1965 – 1968
École Nationale Supérieure des Beaux–Arts de Paris, France
Prix
1972
Prix de dessin David-Weil, Paris-Prix Theodor Körner, Vienne, Autriche
1975
Grand prix de dessin de la “Salzbuger Wirschantskammer”, Autriche
1977
1er prix international pour l’aquarelle à Rome, Italie
Expositions personnelles
Après ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, dès 1973, la date de sa première exposition, il entreprend une carrière internationale renommée. Il a, depuis, réalisé plus de 300 expositions personnelles. Ses peintures sont représentées en permanence en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Belgique, aux États-Unis, en France, en Hongrie, au Japon, au Liechtenstein, aux Philippines, en Pologne et en Suisse.
Expositions dans les Musées et Expositions récentes
2019
Art Fair Vienne, Autriche
Art Fair Karlsruhe, Allemagne
2018
Urban Art Paris, Galerie Knafo
Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Collection Biering, Autriche
2017
Salon Champs Élysées. Galerie Knafo
2014
Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Autriche
2013
Rétrospective au Musée de Salzbourg, Autriche
2012
Kubinhaus Zwickledt, Zwickledt, Autriche
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
2009
Le Carmel, Tarbes, France
2008
Espace Raymond Moretti, Paris La Défense, France
2006
Ouverture de la Salle Gottfried Salzmann : une salle consacrée à son travail au Musée de Salzbourg, Autriche
2003
Museum Carolino Augusteum, Salzbourg, Autriche
2001 – 02
Musée de Saint-Maur-des-Fossés, La Varenne, France
1998
Palais Bénédictine, Fécamp, France
1996
Centre d’Art Contemporain, Rouen, France (avec Nicole Bottet)
1993
Musée de la Seita, Paris, France
1991
Museum der Moderne Rupertinum, Salzbourg, Autriche
Musée métropolitain de Manille, Philipines
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
1987
Städtische Sammlungen Schweinfurt, Allemagne
1982
Musée Albertina (Prunkräume), Vienne, Autriche
1973
Maison de la Culture, Amiens, France
Collections publiques
Ville de Lyon
Albertina Museum, Vienne, Autriche
Museum der Moderne, Salzbourg, Autriche
Musée de Salzbourg, Autriche
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche
Museum Essl, Kunst de Gegenwart, Klosterneuburg, Autriche
Musée de la Ville de Paris, France
Bibliothèque Nationale de Paris, France
Museum Séoul, Séoul, Corée du Sud
Musée Jenisch Vevey, Suisse
Kunstmuseum, Vaduz, Liechtenstein
Metropolitan Museum, Manille, Philippines
Sammlung Leopold, Vienne, Autriche
Strabag Kunstforum, Vienne, Autriche
Musée de Montbeliard, Montbeliard, France
Leopold Hoech Museum, Düren, Allemagne
Museum Ferdinandeum, Innsbruck, Autriche
SL Green Reality Corporation, New York, États-Unis
AIG/American International Group, Inc. New York, États-Unis
Choix de petits formats Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
Paysages introspectifs
Ses séries de Mokuhan-ga par la technique d’Ukiyo-é, Monotypes Extrait de l’exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014
Retrouve Shingai Tanaka Extrait de l’exposition du 7 novembre au 21 décembre 2013
Le sous-titre de l’exposition, “Retrouve..”, symbolise la rencontre des œuvres de deux esprits créatifs, celui de mon regretté maître de calligraphie au pinceau, Shingai Tanaka et le mien.
Jeune homme, j’ai vécu au Japon pendant sept ans, complétant mes Masters en Beaux-Arts à Tokyo avant de partir m’installer à Kyoto. J’ai passé les quatre années suivantes sur place à étudier la calligraphie au pinceau sous l’égide de Shingai Tanaka.
“Retrouve..”, tenue à la GALERIE 48, est la troisième exposition regroupant nos œuvres en dehors du Japon, la première s’étant déroulée à Édimbourg en 2001 et la seconde à Lyon en 2005, c’est d’ailleurs durant cette dernière que j’ai vu Shingai pour la dernière fois.
Etudier la calligraphie au pinceau pendant une si longue période m’a permis de me faire une idée de la philosophie orientale, et m’a orienté vers une approche plus méditative, plus abstraite de mon travail. Un fort intérêt pour la spiritualité marié à un sens de l’esthétique à l’orientale ont permis la réalisation d’œuvres contemplatives qui reflètent mon propre rapport à la spiritualité dans mon chemin de vie.
Travailler sur “Retrouve..” m’a permis de revisiter la structure de mon travail en le rendant plus calligraphique : en utilisant de l’encre sumi pour tracer des lignes au pinceau, puis une technique de surimpression à partir de blocs de bois aux couleurs et textures douces. D’autres œuvres se caractérisent par une impression chargée sur des blocs de bois, à la surface desquels la ligne calligraphique a été gravée. Utiliser du papier oriental fabriqué à la main rajoute une certaine dimension au subtil effet de superposition du tracé calligraphique. Peut-être cela symbolise-t-il les multiples couches qui constituent nos vies, ou alors le voile fin qui sépare le monde tel que nous le percevons de celui qui se trouve au-delà de notre entendement.
Campbell Sandilands,
Édimbourg, octobre 2013
Biographie
Né à Perth (Écosse) en 1962, vit et travaille à Édimbourg en Écosse.
1989 – 93
Sho International, Kyoto, Japon, Etude de la calligraphie au pinceau (sho)
1987 – 89
Université des Beaux-Arts de Tama, Tokyo, Japon, MA Beaux-Arts
1987 – 89
Académie Yoshida Hanga, Tokyo, Etude de l’impression traditionnelle sur bois (hanga)
1984 – 85
Duncan of Jordanstone College of Art, Dundee, Écosse, Post Diploma
1980 – 84
Duncan of Jordanstone College of Art, BA (Avec les Honneurs, First Class)
Exposition
II expose au Royaume-Uni (Londres, Édimbourg, Dundee et Glasgow), en Corée du Sud et au Japon (Tokyo, Kyoto et Osaka)
Récompenses
2013
Prix du Hope Scott Trust
2005
Artiste en résidence sur une période de 5 semaines au MAPRA, Lyon, France, via le programme d’échange Japon / EU People to People
2003
Artiste en résidence sur une période de 4 mois, Pittencrieff House Museum and Fife Dunfermline Printmaking Workshop, Dunfermline, Écosse, fondé par le Scottish Arts Council et le Carnegie Trust
2002
Prix d’Arts Visuels du Conseil d’Arts écossais de Dundee
Premier Prix du “Salon d’été d’Angus” du Conseil d’Angus
Second Prix, Glaxo Smith Kline “Une Célébration Dans l’Art”
Studio d’Impression d’Art Contemporain de Dundee « Print Open 2002 », Université d’Abertay Prix d’Arts Visuels (Purchase Prize)
1991
Prix du président, Exposition Bi-Ten, Kyoto City Museum, Prix de Calligraphie Libre sponsorisé par le Ministère de l’Education, de la Science et de la Culture du Japon
1990
Prix du Nouvel Artiste, Exposition Bi-Ten, Kyoto City Museum
1986 – 89
Ministère de l’Education, de la Science et de la Culture du Japon, Bourse de recherche
1984
Prix de la foundation Elizabeth Greenshields, Canada
Collections privées et Publications
Collections au Japon, Canada, Royaume-Uni, en Corée du Sud, France, Autriche, Allemagne et aux États-Unis
Campbell Sandilands a été publié dans plusieurs magazines dont “Printmaking Today” et plus récemment “Culture Ocean”, un magazine d’arts sud-coréen
Lyon Art Paper Salon de dessin contemporain du 4 au 8 octobre 2023
Ces lieux proposés aux regards que sont mes œuvres participent à la recherche de cette fonction poétique du lieu dans laquelle je pourrais situer la genèse de mon travail. Un lieu qui n’est pas de l’ordre de la représentation mais de l’ordre du surgissement et qui invite au voyage. Un lieu qui est et qui n’est pas. Ce lieu qui est en nous ou qui n’y est pas. Il n’est ni d’ici, ni d’ailleurs, ni ici, ni là.
Il est.
Reste le mystère de la rencontre avec les œuvres. Celui du choc émotionnel qui révèle de l’éblouissement ou de la révélation, maintenant, ici, avant même toute intellectualisation. Reste le mystère de leurs métamorphoses, par leurs interactions mutuelles dans le musée imaginaire qui n’existe que dans notre esprit.
Reste l’indicible.
Reste le mystère.
Serge SAUNIÈRE
Serge SAUNIÈRE Extrait de l’exposition du 16 mars au 6 mai 2017
Loin, très loin, à des années lumières du tapage et des fracas, Serge Saunière explore l’infini, l’immatériel, l’ineffable. Du grand vide lumineux aux ténèbres profondes, tout est silence, tout est distance. Voyageur solitaire, il s’empare du moment qui passe, l’arrête un instant et, dans un souffle, nous en restitue la quintessence.
Proche de l’ascèse, maître du noir et blanc, il entre-ouvre la porte de l’extrême orient, celle de l’intemporel, de l’indicible. Son œuvre, toute empreinte de spiritualité, magistralement maîtrisée, vient compléter celles de ses prestigieux prédécesseurs de la deuxième partie du XXème siècle: de Degotex, Marfaing, Soulages.
Michèle DESTARAC
Biographie
Né en 1947 à la Grand Combe, Gard. Vit et travaille à Pontault-Combault, Île-de-France.
Études
1972 – 79
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
Bourse d’étude du Ministère français des affaires étrangères : Maîtrise-Doctorat “la Peinture traditionnelle japonaise” de l’Université des Arts de Tokyo, sous la direction du prof. Ikuo Hirayama
Bourse de la Fondation du Japon : “Recherches sur les techniques de fabrication des supports traditionnels japonais” de l’Université des Arts de Tokyo sous la direction de Ikuo Hirayama, Kei Terauchi, Yoshiteru Nomura
1986 – 88
Pensionnaire de la Maison Franco-Japonaise de Tokyo
Recherches sur les matériaux, les papiers et les soies
Expositions personnelles récentes sélectionnées
2023
Lyon Art Paper, GALERIE 48,Lyon
Galerie Danielle Bourdette Gorzkowski, Honfleur
Chapelle des Paulines, Tréguier
2018
Musée de l’archerie et du Valois, Crépy-en-Valois
2017
GALERIE 48, Lyon
2015
Théâtre Charles Dullin – invité d’honneur, Le Grand Quevilly, Rouen
Cap sur les Arts – invité d’honneur, Perros-Guirec, Bretagne
2014
Salon des Beaux Arts des Garches – invité d’honneur, Mairie de Garches
2014-2000
MAC Paris, Espace Champerret, Paris
2013
Musée d‘art et d’histoire de Meudon avec Bertrand CREAC’H
Galerie Terres d’Écritures, Grignan
2012
Victoria’s Gallery, Paris
2011
Centre d’Arts Plastiques Albert Chanot, Clamart
2010
Galerie Ka & Nao, Grenoble
Expositions collectives récentes sélectionnées
2022
Encres et Céramiques, Galerie Montméat Maurel, Paris
2021
Encres et Céramiques, Galerie Montméat Maurel, Paris
Illusion Ontologique Extrait de l’exposition du 18 octobre au 24 novembre 2012
Illusion Ontologique
“Ma recherche se fonde sur une vision de l’existence qui est en connexion avec l’univers dans lequel évolue ma création artistique. J’exprime de manière concrète des éléments d’abstraction qui servent de base à mon inspiration.
Mon but ultime est de formaliser de façon picturale des concepts qui concilient un équilibre entre idéalisme et réalité. Mes sources d’inspiration se trouvent dans une transcription d’éléments naturels qui servent de points d’ancrage à la rencontre du temps et de l’espace que j’invite dans toutes mes créations.
“Ma vision de l’art repose sur l’illusion ontologique”
Il faut être la tête vide dans une posture méditative face au mur blanc. Il n’est pas facile de méditer. Il faut savoir laisser entendre le temps qui passe et même accepter le surgissement de quelque chose. Une chose qui semblerait sortir du mur ou du tableau comme une idée. Mais c’est le regard qui lui donne son existence. Cette chose n’est pas dans le tableau, elle naît du regard de l’homme qui donne la valeur aux choses. Je laisse agir une dimension psychologique comme un résultat naturel et spontané…..”
Mitsuharu Sawada
Biographie
Né en 1947 à Osaka, Japon. Vit et travaille à Paris.
1965
Université des Beaux-Arts de Kyoto (Japon)
1978
Diplôme de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (Belgique)
1981 – 1984
Professeur de peinture – l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Namba (Japon)
1993 – 1994
Professeur de peinture – Centre Culturel franco-japonais, Paris
1998 – 2001
Professeur de peinture – Université d’Hiroshima (Japon)
Prix
1995
Médaille d’Or – Prix International des Arts Plastiques d’Unet (France)
1994
Premier Prix de Peinture – Concours international d’Europe prix décerné à l’issue d’un concours auquel sont invités à participer
1993
Invité d’honneur de la Principauté de Monaco au Prix International d’Art Contemporain de Monte-Carlo
Grand Prix de Peinture avec mention, attribue par le jury de Sarreguemines
Premier prix de peinture de la ville d’Othis (France)
1992
Prix international HOF DE BIST’20 à Anvers (Belgique)
Premier prix de peinture international d’Agachi à Milan et invite d’Honneur
1990
Grand prix de peinture avec mention, attribué par le jury du Prix International d’Art Contemporain d’Ostende (Belgique)
Prix de peinture international, Vitry
1983
3e prix de Nichido, Tokyo
Premier prix de peinture, Kyoto
1978
Prix d l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Dialogues avec les aînés Peinture japonaise traditionnelle par deux jeunes peintres nippons Extrait de l’exposition du 19 mai au 2 juillet 2016
Au Japon, depuis l’Antiquité, grâce à la nature, le phénomène de l’intuition est particulièrement apprécié ; il ne dépend pas de la logique et à chaque époque il a contribué à créer un sens esthétique. Visant un nouveau sens de la beauté, je recherchais un moyen de m’exprimer dans ce domaine de l’intuition. Comme indicateur de mon exploration, j’ai nommé ces œuvres « Khora ». Ce mot traduit un concept qui apparaît dans le Timée de Platon. Mon interprétation est que Khora représente comme un « lieu » pour une existence différente, un domaine contraire de la logique qui classe et organise les choses par la raison et le langage. Et, je crois que ce domaine est mutuellement accessible à la pensée orientale.
Il s’agit d’une série d’œuvres dans lesquelles les lignes du pinceau sont dessinées et superposées selon la technique orientale sur l’aluminium, lui-même issu de la modernité occidentale. J’exprime un nouveau domaine de l’intuition et son universalité, en incorporant et répétant les techniques et les concepts de chaque culture et civilisation.
Tatsuhiro SUIZU
Avril 2024
Biographie
Né à Hiroshima, Japon en 1987.
2013
Master en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo
2011
Licence en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo
Expositions personnelles
2024
“Gentle waves” GALERIE 48, Brignais, France
2023
“LANDSCAPE here and there” MARUEIDO JAPAN Fine art gallery, Tokyo
“Tatsuhiro SUIZU” SOGO Yokohama Art gallery, Yokohama, Japon
“Spectrum selection vol.9 – Three Elements” HONEN-IN Temple, Kyoto, Japon
“Quietly” Fukuya hatchobori store Art Gallery, Hiroshima, Japon
2022
“SŌYŪ” Nihombashi Mitsukoshi main store Art Gallery, Tokyo
“Atomoscape” SEIBU Ikebukuro Art Gallery, Tokyo
“Think of water” Sendai Mitsukoshi store Art Gallery, Miyagui, Japon
2021
“L’avenir du paysage” Bunkamura Box Gallery, Tokyo
2020
“Dans le paysage” Nihombashi Mitsukoshi main store Art Gallery, Tokyo
2019
“Nouvelle direction de la peinture japonaise” Suizu et Yasuhara, GALERIE 48, Lyon, France
2016
“Dialogues avec les aînés” Suizu et Yasuhara, GALERIE 48, Lyon, France
2015
Pièces Exhibition, Gallery Goto, Tokyo
2014
“L’espoir 2014 Tatsuhiro Suizu” Ginza Surugadai Gallery, Tokyo
Expositions collectives sélectionnées
2023
“Résidence de peintures japonaises” Sen-oku Hakukokan Museum Tokyo
“NEO JAPANESE PAINTINGS” Daikanyama Hillside Forum, Tokyo
“Accrochage de printemps”, GALERIE 48, Lyon, France
Japonismes 2018 “Tradition et transmission”, Médiathèque de Chamonix-Mont-Blanc, France
“La Nouvelle Vague de la peinture Japonaise” Bunkamura Gallery, Tokyo
“2018 tobi ART FAIR” Tokyo Art Club, Tokyo
“Tradition et transmission”160ème anniversaire des relations entre la France et le Japon, Hôtel de Ville de Lyon, Hôtel de Ville de St Étienne, Lyon Mairie du 3ème,France
“FACE 2018” Seiji Togo Memorial Sompo Japan Nipponkoa Museum of Art, Tokyo
2017
“5th Oka-Sho Sakura Award” Exhibition, Sato Sakura Museum, Tokyo
2016
“Yamatane Museum of Art NIHONGA AWARD : Seed 2016” Yamatane Museum of Art, Tokyo
2015
“FACE 2015” Seiji Togo Memorial Sompo Japan Nipponkoa Museum of Art, Tokyo
2014
INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo
2013
INTEN* Saiko, Institut d’art du Japon, Tokyo
2012
INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo
*INTEN : Exposition et Concours historique de peinture japonaise après sélection préliminaire organisé par l’Institut d’art du Japon.
Prix
2024
Lauréat de l’exposition Nikkei Japanese Painting Award (The 9th Higashiyama Kaii Memorial Nikkei Nihonga Award)
Réflexion(s) Extrait de l’exposition du 24 janvier au 2 mars 2019
Choix de petits formats Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
dialogue entre peinture, gravure et livres d’artiste Extrait de l’exposition du 6 novembre au 23 décembre 2014
Peintures – dessins – livre d’artiste Extrait de l’exposition du 8 septembre au 13 octobre 2012
Je travaille depuis deux ans à l’élaboration d’une série de tableaux et de livres d’artiste intitulés « Unwanted Plant » : les plantes déracinées. J’ai d’abord arraché des plantes considérées comme « de la mauvaise herbe », dont généralement les noms nous sont inconnus. Puis je les ai scannées de la fleur à la racine, dans mon atelier, en respectant chaque feuille, chaque brindille. Enfin je les ai couchées dans un livre en accordéon ou sur une toile , elles sont si grandes et si belles… Quand j’y songe, les « mauvaises herbes » ne sont pas les seules indésirables ou sans racines dans notre monde…
Motoko Tachikawa
Janvier 2019
Quand la croisée des cultures sollicite l’imaginaire d’un destin fort, la créativité donne naissance à des œuvres qui fédèrent des signes d’une richesse profonde.
De ses peintures cousues aux monotypes, de ses estampes et motifs gravés à ses livres d’artistes imprimés sur métal ou en édition numérique, Motoko Tachikawa nous entraîne au sein d’un univers qui mêle le végétal, minéral, à la recherche des lieux de vie ou de voyages.
Christophe Comentale Art & Métiers du Livre N°276 – Extrait de ” Motoko TACHIKAWA,
dialogue entre peinture, gravure et livres d’artiste”
Biographie
Artiste plasticienne japonaise. Vit et travaille à Paris.
1980 – 1986
Études à l’École des Beaux-Arts de Besançon et de Paris
1985
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, L’ École des beaux-arts de Besançon
Expositions récentes sélectionnées
2022
“Coquelicot” Galerie – Éditions L.Mauguin, Paris
2020
“Before today was tomorrow” Galerie Mansart, Paris, Médiathèque de Quimper
2019
“Réflexion(s)” GALERIE 48, Lyon
2018
Médiathèque Landowski, Bilogne-Billancout
8th International Artist’s Book Triennial, Vilnius, Lituanie
Leipzig Book Fair, Allgmagne
Invitée au Salon d’Automne, Paris
2017 – 16
Marché de la Poésie, Paris
2016
“Livres en Mai” Espace Paul Fort, Paris
“Choix de petits formats” exposition collective, GALERIE48,Lyon
Éditions L. Mauguin, Paris
2015
Galerie Mansart, Paris
Sheffield International Artist’s Book Prize Exhibition, Royaume-Uni
2014
“dialogue entre peintures, gravures et livres d’artiste” GALERIE 48, Lyon
“Personal Histories” Redland Museum, Australie
2013
“Végétal(es)” Galerie Toutes Latitudes, Vincennes
“Art Square” Salon du livre de Paris
“Autres Rives, Autres Livres” Thionville
2012
GALERIE 48, Lyon
Bibliothèque de la Maison de la recherche, Université Paris-Sorbonne, Paris
Galerie François Mansart, Paris
Minnesota Center for Book Arts, Minneapolis, États-Unis
tous les ans depuis 2010, Salon de bibliophile contemporaine “Pages” Paris
Prix et Séjours
2022
Séjour à la résidence d’artistes – Le phare de l’île Wrac’h, Bretagne
2018
Mention Honorable, 8th International Artist’s Book Triennial, Vilnius, Lituanie
Prix des Amis du Salon d’Automne, Paris
2016
Prix des Amis du Salon d’Automne, Paris
2015
Séjour à Londres avec une bourse de l’Agence des Affaires Culturelles du Gouvernement Japonais
2012
Séjour à Cill Rialaig Residence for Artists, Irlande
2005
Séjour à Cill Rialaig Residence for Artists, Irlande
2001
Prix du jury international, Art & Science, Musée National de Pékin
2000
Prix de la Ville de Champiny-sur-Marne, Biennale d’Art Contemporaine
2ème Prix : Prix d’excellence Hydro-Québec, Biennale Internationale d’Estampes, Montréal, Canada
1996
Prix Charles et Christiane Oulmont, Fondation de France
1993
Prix de la Ville de Nice, Biennale Méditerranéenne, Nice
1988 – 89
Séjour à la Cité Internationale des Arts, Paris
Collections
Bibliothèque Nationale de France – Paris
Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou – Paris
Fonds patrimonial Heure Joyeuse, Médiathèque Françoise Sagan – Paris
Fondation Florence – Paris
Bibliothèque Forney – Paris
MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne
National Art Library, Victoria & Albert Museum – Londres
Wellcome Museum – Londres
Bank Street Arts, Sheffield (Royaume-Uni)
Bibliothèque Cantonale Universitaire de Lausanne (Suisse)
Cill Rialaig Project, Co Kerry (Irlande)
Bibliothèque Ulysse Captaine – Liège (Belgique)
Szent István Múzeum (Hongrie)
Hydro-Québec de Montréal
Redland Museum – Queensland (Australie)
Galerie de la Ville de Tallinn (Estonie)
Musée d’Art Moderne de Canton (Chine)
Académie des Beaux Arts de Luxun (Chine)
Tama Art University Museum – Tokyo
Bibliothèque d’Aix-en-Provence
Bibliothèque Municipale – Auxerre
Bibliothèque Municipale – Boulogne-Billancourt
Bibliothèque de Dijon
Bibliothèque de Dunkerque
Médiathèque de Joué lès Tours
Bibliothèque municipale – Landivisiau
Artothèque du Jura – Lons le Saunier
FILAC(Fonds International du Livre d’Artiste et de Création) – Marseille
Conseil Général de Martinique
ATRIUM, Centre Culturel Départemental de la Martinique
Réflexion(s) Extrait de l’exposition du 24 janvier au 2 mars 2019
Vie Silencieuse – Photographie au sténopé Extrait de l’exposition du 21 mai au 4 juillet 2015
“Réflexion(s)”
Le reflet est parfois si capricieux qu’il échappe facilement à notre rétine. Pour qu’il se dévoile, comme sous un regard attentif, et s’impressionne sur un film je recours à une boîte magique pourvue d’un trou minuscule qui s’appelle le STÉNOPÉ.
Cet appareil photo, démuni de viseur, ne peut être dit comme un prolongement de l’œil humain mais il s’avère un complice de captures d’inattendus, qui se révèleront quelques temps après, au développement. Au lieu du déclic instantané d’un reflex, la lumière perce les ténèbres lentement et silencieusement au travers de ce petit trou, pour calmement, comme les ondes à la surface de l’eau, confondre la perspective sur la plaque. Toute ma réflexion précède la prise de vue puis j’attends qu’elle se révèle dans la cuve de ma chambre noire. La complicité entre la réflexion et le sténopé me fascine toujours.
Mieko TADOKORO
Janvier 2019
Biographie
Née en 1952 à Tokyo, vit et travaille à Tokyo.
Mieko Tadokoro, sténopiste japonaise, a appris la photographie au sténopé au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône en 1990. Depuis elle photographie principalement Paris et expose au Japon et en France. Elle s’engage dans la promotion du sténopé en donnant des cours dans les musées, centres culturels, écoles, etc., et au travers de différents médias comme des programmes TV et des magazines japonais. Ses 2 manuels* ont incité de nombreux japonais à s’essayer à cette technique. Les lycées japonais des beaux-arts adoptent ses photographies au sténopé de 2007 à 2010 dans leurs livres scolaires.
Membre de l’Association pour la Photographie Ancienne et ses Techniques (A.P.A) depuis 1995 / Marraine de la première année du CAP photo du Lycée Professionnel Quinault, Paris, 1999-2000 / Présidente de « Japan Pinhole Photographic Society », l’association des amateurs du sténopé.
Bibliographie : Manuels* « Photographie au sténopé », Bijutsu Shuppan-sha, Japon, 1993
« Prendre une photographie au sténopé », Ondori-sha, Japon, 1998
Livres de photos : « Hariana-no-Paris » (Paris au sténopé), Kawade Shobo Shinsha, 2006 « Ichiyo ni Aitakute (I want to meet Ichiyo) », Kawade Shobo Shinsha
Expositions personnelles
2019
“Réflexion(s)” GALERIE 48, Lyon France
2018
“Paris, Another Point of View” Gallery Bauhaus, Tokyo
2016
“SHOW-WINDOWS/PINHOLE PHOTOS” Monochrome Gallery Rain, Tokyo
“Les trente-six vues sténopéiques de la Tour Eiffel” Jike Studio, Yokohama
2015
“VENEZIA / FORO STENOPEICO” Monochrome Gallery Rain, Tokyo
“La vie silencieuse” GALERIE 48, Lyon, France
2013
“Paris Autrement” L’Agnes Hotel, Tokyo
2012
“Tableau et Table” Hyatt Regency, Tokyo
“Paris imparfait” Jike Studio, Kanagawa, Japon
Mieko Tadokoro’s “A Retrospective” Art Chamber Gallery, organisée par Goa Centre for Alternative Photography, Goa, Inde
2007
“I want to meet Ichiyo” Pola Museum Annex, Tokyo
2006
“Natures Mortes” Pola Museum Annex, Tokyo
2005
“Réflexions Parisiennes” parrainée par l’Ambassade de France au Japon, Pola Museum Annex, Tokyo
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Richard TEXIER
Biographie
Né en 1955 à Niort (Deux-Sèvres). Vit et travaille à Paris.
Partage son enfance entre le littoral atlantique et le marais Poitevin.
Nomade, les résidences et ateliers à travers le monde sont autant d’occasions de peindre, sculpter, créer des tapisseries, de réaliser des films pour des expositions ou des commandes publiques.